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Aragon![]() Spectacles![]() La vie du chat
![]() ![]() Chat-alors !(par Aragon)Le coq chanta. A son signal, le village se rĂ©veilla. Les volets claquèrent aux fenĂŞtres, les boutiques s’ouvrirent et les habitants sortirent dans la rue, chacun allant Ă son travail. Dans l’auberge, une jeune fille secouait Aragon pour le rĂ©veiller. « Debout le paresseux, il fait jour. — Hé ! Pour une fois que je passe une nuit sans problème, tu veux pas me laisser dormir ? Aragon lui tourna le dos et s’enfonça sous sa couette. — Nan ! Elle invoqua une bulle d’eau qu’elle fit tomber sur Aragon. Il sortit du lit en hurlant. — Elseywa ! Je t’ai dit de jamais me faire ça ! Elle Ă©clata de rire. — Au moins, tu es debout. Elle lui lança un sort pour le sĂ©cher et lui jeta des habits. — DĂ©pĂŞche-toi de t’habiller, on a des provisions Ă acheter, « papa » » Elseywa quitta la pièce, le laissant s’habiller. Il rĂ©ajusta sa fausse peau sur son corps de cyborg puis sortit de la chambre. Il descendit les marches et arriva dans la sale de l’auberge. Elseywa s’était dĂ©jĂ installĂ©e Ă une table et s’était dĂ©jĂ commandĂ© un repas. Aragon passa lui aussi commande et commença Ă manger quand son assiette arriva. Elle le regarda manger, intriguĂ©. « Je ne te comprend pas. Tu n’as plus besoin de manger et pourtant tu prends quand mĂŞme un repas. — C’est pour ressembler aux autres et me fondre dans la masse. Et puis, il y a, disons, trois bonnes raisons pour que je continue Ă manger. Petit un, depuis que je suis comme ça, mon gout est dĂ©cuplĂ©. Petit deux, ça me redonne un peu d’énergie, et enfin, petit trois, si jamais je redeviens humain, je ne veux pas oublier comment manger et ce que je prĂ©fère. — Je comprends. N’empĂŞche que ça fait bizarre de te voir manger. Aragon lui sourit et fini son repas. Il posa quelques pièces sur la table avant de se lever. — Viens, on a des courses Ă faire » Elle finit son assiette, se leva et le suivit. Ils sortirent dans la rue. Aragon se dirigeait vers un marchĂ© quand il fut interrompu par Elseywa qui faisait le bruit de quelqu’un qui voit quelque chose de mignon. Il alla la voir et remarqua qu’elle Ă©tait collĂ©e devant une vitrine d’animalerie. De l’autre cĂ´tĂ©, des chatons et des chiots Ă©taient en train de s’amuser de manière absolument adorable. « Ara ! On en prend un ? S’il te plait ? — Ben … — Allez ! Je m’en occuperais ! — On va voir. Mais s’il est malade, s’il a faim ou soif, ou s’il est blessĂ©, tu devras t’en occuper sans arret. » Elle acquiesça et rentra dans l’animalerie. Le vendeur arriva et accueilli les nouveaux clients. « Mademoiselle, monsieur, bonjour, que puis-je faire pour vous ? Elseywa Ă©tait dĂ©jĂ complètement gaga et regardait les animaux avec des Ă©toiles dans les yeux. Aragon prit alors la parole. — Ma … fille aimerait bien un animal de compagnie. Nous voyageons beaucoup et je crois que ma prĂ©sence commence Ă l’ennuyer. Vous auriez quelque chose Ă nous conseiller ? — Et bien … Vous voyagez, c’est ça ? Je peux vous proposer un chien, ou un chat. Les chiens sont loyaux et peuvent ĂŞtre utiles pour la chasse par exemple. En plus, j’ai plein de races Ă vous proposer. J’ai du berger allemand, du border … Il s’interrompit brusquement. Aragon leva un sourcil, intriguĂ©, tandis que Elseywa ne l’écoutait pas. Le vendeur chuchota Ă Aragon. — Dites, vous savez de quoi je parle ? — Je vous l’ai dit, je voyage. RĂ©pondit Aragon avec un clin d’œil. SoulagĂ©, le vendeur reprit son discours. — Bref. Pour les chats, ils prennent moins de place et sont plus propres, enfin ça dĂ©pend pour certains, cependant ils seront soit loyaux, soit s’échapperont Ă la première occasion. Je vais maintenant vous laisser faire votre choix. — Trouvé ! Hurla Elseywa Ă travers le magasin, dĂ©clenchant un tonnerre d’aboiements, de miaulements et d’autres bruit d’animaux. Elle se tourna vers Aragon et le vendeur, un chat dans les bras. — Lui, je l’adore, et en plus il a l’air de m’aimer Le vendeur se gratta la tĂŞte et pris un air embarrassĂ©. — Vous ĂŞtes sĂ»re ? Celui lĂ est très attachĂ© Ă l’animalerie. Je ne sais pas comment il fait, mais il revient toujours dans sa boite avant la fin de la journĂ©e. — Oui. Regardez, il ne veut plus me lâcher. — Vous avez sans doute raison … — Combien vaut-il ? demanda Aragon. — Et bien … une vingtaine de pièces d’or. Il est carnivore, donc quelques souris pourront faire l’affaire pour le nourrir, mais prĂ©voyez un endroit pour qu’il fasse ses besoins. Aragon posa la somme demandĂ©e sur le comptoir. — On le prend. Dit-il. Le vendeur empocha l’argent. — Si vous voulez. Mais faites attention, je vous ai prĂ©venu. » Aragon et Elseywa sortirent du magasin. Ils se dirigèrent vers le marchĂ©. « Bon, rentre Ă l’auberge et prĂ©pare les chevaux. Je vais chercher des provisions, retrouve-moi ici dans une heure. — D’accord ! dit-elle avant de partir en courant, son chat dans les bras. » Aragon fit le plein de vivres pour le voyage qui s’annonçait. Il sentait qu’un nouveau Changement n’allait pas tarder Ă arriver et il ne voulait pas se retrouver dans la mĂŞme situation que la dernière fois. Lorsque Elseywa arriva, il l’attendait, une cariole remplie de nourriture et d’objets en tout genre Ă cotĂ© de lui. Il attacha les cheveux Ă la cariole, et après avoir vĂ©rifiĂ© que tout le monde Ă©tait lĂ , il fit avancer les chevaux. Des nuages noirs de pluie s’amoncelait aux dessus d’eux. Elseywa Ă©tait assise Ă cĂ´tĂ© de lui, son chat dans les bras. Elle regardait le ciel menaçant tandis qu’Aragon essayait de mettre le plus de distance possible entre lui et le village. « On va Changer, c’est ça ? demanda-t-elle, inquiète. — Oui. » Les nuages continuaient Ă arriver, mais ils semblaient les suivre. La troupe s’engouffra dans une forĂŞt tandis que la nuit commençait Ă tomber. Un Ă©clair vert tomba du ciel droit sur eux, suivit, par un coup de tonnerre qui fit tout trembler sur son passage, avant que tout ne redevienne calme, la forĂŞt de nouveau silencieuse. Cette histoire fait partie d'un tout plus grand ! |