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Kama![]() Spectacles![]() ![]() ![]() Les murs entendent(par RoninBlanc)« Je fais souvent ce rêve étrange et merveilleux d’un large mur bordé d’une myriade de myosotis de couleur mauve ; dans ce très long rêve souvent encadré par une couleur mauve je remarque que je ne suis pas seul : une trentaine d’autres personnes se lèvent peu après moi et regarde tout autour de la pièce pour finir par porter leurs regards sur mon être », dis-je à faible voix aux trois personnes à mes côtés. Tentant un petit peu de me relever de ma position allongée je regarde sur ma droite le large pan de mur à présent richement décoré. « Hé, doucement, tout va bien, tu peux encore te reposer » dit une des trois personnes, une démone plutôt jeune pour son espèce. Tandis que je finis par me relever de ma position allongée de nombreux bruits de pas se font entendre à l’extérieur de la pièce, signalant visiblement un large groupement en train d’arriver ; je me doute bien de qui il doit s’agir au vu des circonstances très particulières dans lesquelles je suis arrivé dans cet hôpital : le groupe de gestions des cas extraordinaires et mystiques, le GG CEM. Après avoir pris quelques légères respirations je finis par me lever et demande à aller en direction de la porte fenêtre de ma chambre, demande à laquelle accèdent les trois personnes avec moi dans la pièce. Nous nous dirigeons nous quatre vers la porte fenêtre et, une fois arrivé près d’elle, je regarde le sublime paysage devant mes yeux : deux très grand jardins de cerisiers du Japon en plein début de la période de floraison, ce qui est un baume pour les yeux et pour le cœur. Je reste un petit moment comme ça à contempler le paysage et je me retourne brusquement, ce qui inquiète le trio avec moi. Je leurs dis immédiatement ceci : « le Groupe est ici, ne le faisons pas languir plus que cela », ce qui semble les rassurer sur mon état mais en même temps les inquiéter quant à la suite des événements. Longeant le mur le plus proche de la porte d’entrée de ma chambre d’hôpital avec moult précautions, je me dirige vers la porte. Cependant, alors que je suis à quelques centimètres de cette dernière, j’ai un mouvement de recul assez vif et une petite peur peut se lire sur mon visage. Je commence un peu à trembloter des jambes mais je n’ai pas le temps de tenter de me ressaisir que la jeune femme démone se place prestement derrière moi afin de me soutenir tandis que les deux autres lancent apparemment un sort de repos mental. Tenant malgré tout à finir le mouvement que j’avais engagé (par fierté et éthique personnelle) je me redresse sur mes deux jambes et avance assez fermement à la porte, accompagné par la jeune démone me tenant la main gauche. Alors que des « toc toc » timides se font entendre au travers de la porte, j’ouvre cette dernière en ayant auparavant regardé un coup au plafond, l’air pas véritablement serein. Je vois alors apparaître dans ma vision directe une vingtaine de personnes toutes habillées en tenue d’explorateur de couleur kaki ; je me recule alors un petit peu en direction du lit afin de leur permettre d’entrer dans la grande chambre d’hôpital dans laquelle j’ai été admis après mon étrange et dangereuse aventure.
Une fois tout le groupe entré dans la pièce, une personne de ce dernier habillée d’une chemise très ample de couleur rouge s’approche de moi et me demande de tendre le bras droit, ce que je fais avec plus de vigueur que ce à quoi je m’attendais. L’homme, voyant cela, sourit grandement et inspecte le haut de mon bras. Après sa rapide analyse, il fait un signe OK en direction des autres membres de son groupe et me demande d’aller m’asseoir sur le lit d’hôpital afin que je raconte ma mésaventure. Une fois en place je m’attelle alors à mon récit, durant presque 20 minutes ininterrompues. À la fin de cela plusieurs membres du groupe se regardent entre eux l’air ébahi et stupéfait, à la limite de l’incrédulité. Deux d’entre eux se dirigent vers moi avec divers schémas et plans ainsi que cinq photos assez particulières, dont une me montrant moi armé d’une gigantesque masse, apparemment prêt à frapper contre un mur. Leur signalant promptement que deux des plans qu’ils me montrent correspondent très exactement à là où j’étais avant d’être secouru je vois le regard d’absolument tout le monde dans la pièce se décomposer. Avant d’avoir pu dire quoi que ce soit en réaction, je vois la jeune femme démone se rapprocher de moi et me demander : « Désolé d’y aller aussi brusquement même si ton état semble stabilisé voire renforcé mais j’ai une question importante à te poser : est-ce que durant tout ton séjour dans cette zone anormale tu as entendu des bruits, des sons ou peut-être même… des voix ? ». Me plongeant alors quelques instants dans ma mémoire je retrouve rapidement deux souvenirs liés à mon étrange expérience que j’avais étrangement oubliée de narrer lors de mes 20 minutes d’explication ; « En effet, peu après l’épisode étrange avec la gigantesque masse que j’avais entre mes deux mains, j’ai pu entendre par intermittence des bruits assez anormaux et semblant provenir d’une source hostile, à l’extérieur de la pièce dans laquelle je me trouvais. À partir de ce moment j’ai drastiquement réduit mes mouvements et mes tentatives de sortir de cet enfermement, même si je n’avais pas complètement perdu espoir. Juste avant que me retrouviez et veniez à mon secours, toute une palanquée de bruits et de sons tous plus étranges les uns que les autres s’est propagée dans l’intégralité de la pièce dans laquelle j’étais pour finir sur une sorte de fracas provenant du sous-sol ». Les autres personnes dans la pièce me regardent et discutent un peu entre elles après ce récit ; après les quelques minutes durant lesquelles ces palabres sont déroulées sous mon œil averti et intrigué l’homme à la tête du GGCEM se rapproche de moi et me demande finalement cette question qui apparemment brûlait les lèvres de tout le monde : « une chose nous a surpris mes collègues et moi lorsque nous t’avons porté secours : le fait que juste avant ton évanouissement tu nous as murmuré ceci, l’air apeuré : « le silence tombera ». Je leur dis alors brièvement que cela fait référence à quelque chose d’ancien et que je pensais que cela allait leur faire comprendre aisément qu’il fallait faire moins de bruit possible dans cette zone sinistre. Après une dizaine de minutes d’échanges divers et variés (dont certains étaient clairement afin de vérifier mon état mental et physique) le groupe commence à sortir de la pièce. Alors qu’ils étaient presque tous sortis, je les interpelle fortement en leur disant qu’une chose venait de me revenir brusquement en mémoire concernant ce que j’avais vu dans la zone lors de mon exploration : « Ha ! Je viens soudainement de me rappeler de quelque chose de très important. Parmi toutes les ruines que j’ai pu explorer durant cet enfermement forcé, j’ai lu quelque chose qui était répétée à maintes et maintes fois partout sur le sol : « le silence est d’argent, car les murs ont des oreilles ! ». |