Verano et Siebren
(par Brize)(Thème : Saint-Valentin)
Je te hais.
Oh, cher Siebren, je te hais.
Je te hais depuis que mon regard s’est posé sur toi. Sur ta peau si rose, sur tes oreilles si rondes, sur ton corps si… plaisant. Je hais ton sourire, je hais ton visage. Je hais ton coup d'œil malicieux, celui que tu fais quand tu sais avoir gagné. Oh oui, je te hais. Car tu as gagné.
Je te hais comme je t’aime.
Je te hais d’un amour destruction, d’un amour passion. Je te hais et je me consume. Je veux sentir tes lèvres sur les miennes, ton souffle sur ma nuque, tes griffes roses sur ma peau diaphane… Ton corps contre le mien. Je veux souffrir de nos ébats autant que d’une bataille. Je veux revenir de la guerre et redouter le malheur de te revoir. Je veux que tu me murmures mille horreurs à l’oreille, et je t’en soufflerai mille-et-une en retour. Pour mieux te haïr.
Pour passionnément nous haïr.
Je veux consumer cet amour jusqu’à la rupture. Je veux que la crainte et l’envie se mêlent dans nos regards. Je veux qu’enfin, lorsque ton cou douloureux de mes morsures ne sera plus qu’une plaie sanguinolente, tu me demandes de continuer. De te consumer aussi.
Car je t’aime.
Que les Ter éclairent ton coeur autant que le mien,
Verano, Première Princesse du Grand Trône