![]()
![]()
![]()
![]() ![]() Contraintes aléatoires Contraintes à sélectionner soi-même Testeur d'auxiliaire Situations aléatoires (défi de Schrödinger) Textes sans commentaires Générateur de situation/synopsis ![]() Ă€ la manière du western
![]()
KatalCaine![]() Spectacles![]() ![]() ![]() Etrange combat et portail permanent(par RoninBlanc)Dans une tranchée positionnée en aval d’un lac de montagne stratégique, un petit groupe encapuchonné est astucieusement caché. Le but de cette unité est d’attaquer par derrière la position principale de l’ennemi. À ce moment-là de l’histoire, nous en sommes à la sixième année de guerre entre les deux camps. L’action de ce groupe est primordiale et doit impérativement être couronnée de succès sinon la guerre sera perdue au bout de deux mois ; en effet le camp auquel ce groupe appartient est en situation défavorable sur tous les points de contacts principaux dans ce conflit extrêmement dur. « Est-ce que tu penses qu’il réussira son opération en solitaire, ce grand fou ? » dit une des femmes membres du groupe, à son ami la plus proche. Ce dernier lui répond que oui, sans aucun doute, même si l’ennemi est au courant de l’activité extrêmement chaotique et dangereuse de ce jeune homme. Les autres membres du groupe autour des deux ayant commencé à discuter opinent simultanément du chef en souriant un petit peu. En effet, le jeune homme en question est une sorte d’armée à lui tout seul (one man army, en anglais) du fait de sa mobilité extrême, de sa force et de son aspect passe-partout ; ce dernier est sans doute son atout le plus dangereux car il est presque intégralement passif. Pour prendre une comparaison qui pourrait potentiellement parler aux lecteurs, il serait un peu comme Jarod dans la série Le caméléon. Quelques minutes après le groupe s’avancent prudemment et se disperse en deux groupes distincts d’égale quantité afin d’attaquer, d’incendier et de détruire deux postes de production d’armements exotiques et de poisons aériens. Pendant ce temps, à proximité des deux plus grandes bases ennemies, un jeune homme guette les passages des caravanes de ravitaillement. Au bout de dix minutes, il remarque une bien plus lente que les autres, ses membres semblant avoir été attaqué ; en s’approchant un petit peu il remarque quelque chose d’étrange. En effet les blessures qu’il aperçoit de loin ne sont pas compatibles avec des blessures de guerre classiques faites par les membres de son armée (même en incluant l’emploi des armes non conventionnelles voire exotiques). S’approchant un peu plus rapidement tout en exhibant un brassard de soigneur neutre (une sorte de feuille de lys intriquée avec une feuille de cannabis), il remarque soudainement des cavaliers en train d’arriver en provenance du fort le plus proche. N’hésitant pas une seule seconde, il continue de se rapprocher du groupe et commence à prodiguer les premiers soins, comme si tout était normal. Alors que le groupe de cavalières arrive à hauteur de la caravane Murthal a déjà quasiment fini de prodiguer les soins aux blessés. Les cavalières entourent l’intégralité du groupe afin de l’escorter mais quelque chose est étrange du point de vue de Murthal : les cavalières, absolument toutes, ont jeté un coup d’air rapide en sa direction l’aire satisfaites et contentes. Une fois arrivés dans l’enceinte du gigantesque fort, le groupe de la caravane se fait prendre en charge par les soigneurs du lieu, afin d’assurer un suivi sur le court terme. Alors que Murthal allait suivre le groupe afin de filer un coup de main aux soigneurs, il sent que quelqu’un l’attrape délicatement par la main droite. Il se retourne lentement et voit une des cavalières qui le regarde et lui demande : « pour une fois, Murthal, tu vas subir la toute première défaite de ton existence de combattant ; même si le terme combattant ne te sied pas véritablement aux vu de tes actions de guerre intégralement pacifiques ». Le jeune homme regarde la jeune femme l’air sidéré sans pour autant être pris d’une quelconque peur. En effet il ne remarque dans le regard des gens autour de lui (pas seulement les cavalières mais aussi tous les autres soldats qui, sans qu’il ne se rende compte, étaient sortis de leur petit baraquement et s’étaient approchés du groupe afin d’observer la scène mémorable qu’il allait se produire) aucune intention belliqueuse ou belliciste mais, au contraire (et cela le laisse absolument perplexe) un contentement voire une gaieté immense. La cavalière lui ayant adressé la parole, nommée Dune, lui explique alors qu’ils étaient au courant de sa tentative d’infiltration depuis un bon mois mais qu’ils ne savaient pas où est-ce qu’il allait frapper et quand. Toutes les zones stratégiques avaient été mises en alerte et c’est après avoir repéré un étrange groupe encapuchonné en direction de la zone sud-est qu’ils ont augmenté la surveillance au nord-ouest. « En effet, sir Murthal, nous avons compris (extrêmement tardivement) la manière dont toi et ton groupe affilié menait leurs opérations. Pendant que le petit groupe agissait à une localisation précise tu semblais systématiquement attaquer l’exact opposé cardinal et ce même si ce point en question n’était nullement stratégique. C’est pour cela que nous avons pensé à un piège quelque peu tordu mais qui finalement a fonctionné… ». Le jeune homme fait alors un signe de la main la jeune femme en lui disant qu’il se doute de la suite, c’est-à -dire qu’ils ont profité de cette « faiblesse » qui lui est propre de vouloir aider toutes les personnes et les êtres vivants qui croisent son chemin, y compris si ce sont des ennemis mortels. La jeune femme fait un oui de la tête et invite Murthal à la suivre ; en effet quelqu’un l’attend, et ce depuis longtemps. Le jeune homme suit la jeune femme, l’air déboussolé par les événements, ce qui est inédit. Le duo arrive alors devant le plus grand baraquement de la zone, baraquement surmonté d’un dessin d’un jeune homme couché sur la patte d’un griffon mythologique. Alors qu’ils entrent dans la zone une douce odeur se fait sentir ; en avançant Murthal remarque un peu plus loin un homme apparemment un peu plus vieux que lui avec à ses côtés une alfe obscure. L’homme assis invite Murthal et la cavalière à les rejoindre autour d’une table ronde. Deux minutes après s’être installé le presque quadragénaire expliquent à Murthal le pourquoi de sa présence : il tenait à voir de ses yeux une de ses plus libres créations.
Tout le monde autour de lui le regarde, sauf la femme à ses côtés semblant être sa compagne et au courant de quelque chose. Il explique alors aux soldats devant lui et dans le reste de la pièce (ces derniers étant auparavant occupés à diverses tâches) qu’il vient d’un autre monde et que le monde dans lequel il est actuellement vient à la base purement de son imagination. Il raconte un petit peu la création de ce monde en y intégrant des réponses aux mythes et aux questions apparemment non résolues auxquelles pour l’esprit des plus grands savants de cette planète afin de prouver qu’il est comme une sorte de « Dieu » même s’il réprouve ce terme. Après avoir fini son exposition, il dit à Murthal qu’il avait anticipé les mouvements de ce dernier non pas avec ses connaissances préexistantes mais par son adaptation à ce monde. « J’ai ainsi agi afin de faire cesser ce conflit stupide que je n’avais nullement prévu dans mon récit de base et que je n’avais nullement vu venir lors de mes pistes de suite de scénarios », finit-il par dire à la fin de sa longue explication. Murthal regarde tout autour de lui et constate en effet une sidération complète de tout le monde sauve de la jeune femme à côté du presque quadragénaire, ce qui penche pour le fait qu’il dise l’entière vérité. « Ha, que j’y pense, je voulais vous dire autre chose et j’attendais que Murthal soit là car je me doutais qu’il allait potentiellement comprendre la nouvelle plus que quiconque ici. Pas mal de technologies au niveau j’avais pu apercevoir depuis quatre mois sont issus d’un portail que j’ai réussi à créer entre mon ancien monde et ce monde-là ; il ne me permet que d’exporter des objets inanimés de l’autre monde et nullement de faire quoi que ce soit dans le sens inverse. J’ai réussi à le stabiliser pour faire en sorte qu’il soit permanent et que je sois l’utilisateur exclusif de ce dernier ; j’ai bien conscience que ce que je vous raconte peux sembler un gigantesque mytho mais dans une vingtaine de minutes je vous emmènerai sur place, car la guerre sera terminée pour de bon, et ce sans aucune effusion de sang supplémentaire », rajoute le presque quadragénaire, l’air soulagé. |