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Ar_Sparfell![]() Spectacles![]() ![]() ![]() Le pire des pièges(par JilanoAlhuin)— Ah… — Bon… qui a un plan ? Cela devait faire environ deux heures depuis qu’ils étaient entrés dans ce donjon, deux heures à chercher sans le moindre indice un fabuleux trésor, en évitant pièges, énigmes, et monstres. — Donc… c’est quoi le plan ? demanda Elise, se tournant vers ses camarades aventuriers. — Et si… — Ferme-là , Phil ! dirent ses trois alliés en même temps, fatigués de ses mauvaises idées qui les avaient fait déambulés jusqu’ici à travers tous les pièges qu’ils durent affrontés, autrement dit : il n’était pas le plus malin du groupe. — Grâce à toi, on est non seulement épuisé, mais on manque de vivre, alors c’est pas la peine de nous rajouter de mauvais plans, surtout devant cette chose si… si… — Horrible ? compléta Jonas, leur archer, un jeune homme aussi charismatique qu’il était arrogant. — Il est évident que quelque chose nous attend derrière ce piège évident ! — Je pense que c’est juste une porte, répondit Phil, posant sa hache, visiblement sans la moindre trace, au sol. Kamikaze morts-vivants, dragon, pics, lance-flammes, la liste n’en finissait pas. La pièce, pourtant, n’avait rien de spécial, hormis quatre murs de pierre, le couloir d’où ils venaient, et la porte en face d’eux. — Mon idée est juste d’exploser le passage, ça devrait marcher. — Non, ça n’a pas marché jusqu’à maintenant, alors ça ne va pas nous être utile maintenant ! hurla Zoé qui s’arrachait les cheveux, après vu ses alliés aux portes de la mort au moins vingt fois lors de leur virée (qu’elle leur avait évitée, mais ils ne la remerciaient pas pour ses somptueux talents !) — OK. Vous avez un autre plan ? Phil les observa tous, un à un, sans la moindre réponse. — Qu’attendez-vous pour me procurer un de vos fabuleux plans ? dit-il d’un air moqueur. — Rien, mais on pense à … — Se reposer ! fit Jonas, peu convaincant. — Tu es la dernière personne qui peut demander ça, regarde-toi ! Une petite égratignure et te voilà déjà à demander du repos ! Voilà notre splendide héros ! — Waow, très impressionnant comme réplique de la part de l’abruti qui ne nous mène à rien ! — Y en a qui voudraient un peu de silence, alors EST-CE QUE VOUS POUVEZ VOUS TAIRE DEUX SECONDES ? Cria leur prêtresse, réduisant au silence le barbare et l’archer en un instant. — Zéro indice, zéro avancée, et zéro pièce d’or si on ne rentre pas avec quelque chose, alors non, on ne va pas partir, et encore moins rester sur place, on doit trouver comment avancer… dit Elise, coupant court à toute dispute. Avec le peu d’intellect qu’il possédait, Phil avait malgré tout obéit aux ordres de leur cheffe Elise, et décida de faire la chose qu’il connaissait le mieux. Battre le mur à une épreuve de force en espérant avancer. C’est ainsi qu’un cri de douleur jaillit quand sa main se brisa. — Donc… Pourquoi, en fait ? — Et bien, vois-tu Elise, je pensais qu’il y avait un bouton sur le mur ! expliqua le barbare. — Fallait juste appuyer dessus, PAS FRAPPER PARTOUT ! GAGNE DU TEMPS ET EVITE DE PROVOQUER UN DE CES MAUDITS DISPOSITIFS ! Hagard, Phil observa sa cheffe puis haussa des épaules. — Il faut toujours tout dire ici… Je vais m’occuper de surveiller derrière nous, Zoé, je compte sur toi pour détecter tout trace de magie. Karma pour son impatience ou simple frustration d’Elise ? La prêtresse ne le savait pas, mais se décida d’obéir, sous le regard du barbare et de l’archer, qui restaient muet. — La zone me semble sûre… Mais nous ne pouvons être sûrs de rien ici, tu le sais ? — Non, sans blague ? se moque Jonas. — Ou alors, nous sommes sur la bonne voie. Panse tes blessures et celle des autres. Réfléchis un peu, Jonas, toi qui es si bon dans le domaine des pièges, tu devrais avoir une idée ! — Si tu le dis… répondit humblement Jonas, chose qui fit sursauter ses deux camarades. — Tu n’es pas possédé, rassure-moi ? intima le barbare. Un silence fut sa seule réponse. Visualise bien la scène, et rappelle-toi ce que tes camarades t’ont dit… pensa Jonas WIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII. Y a d’autres souvenirs que celui-là , mon grand, allez, magne-toi ! s’engueula l’archer en repensant à une glissade du barbare dans la boue, le faisant chuter d’une falaise (événement auquel il avait étonnamment survécu). — Zut, vous savez quoi, j’en ai marre d’attendre ! — ATTENDS PHIL ! Bonne idée ou mauvaise idée, Phil n’en avait plus que faire : il saisit sa hache et l’abattit sur la porte ! Ce qui fit voler son arme en arrière, atterrissant aux pieds de sa cheffe. Dans sa honte devant un tel échec, il s’appuya sur la clinche, et la porte s’ouvrit. — Et c’est tout… ce qu’il fallait faire ? s’étonna Elise. — Fin de l’attente, on y va ! s’écria Phil en avançant tout aussi vite que la porte fut ouverte, suivi de ses camarades. Gagnant enfin un peu de terrain, ils avancèrent, jusqu’à s’arrêter à nouveau. — Ho… dit simplement Phil en posant sa hache. — Il fallait que ça nous arrive ! IL FALLAIT QUE CA NOUS ARRIVE ! s’écria Jonas. — Je n’ai même plus envie de cet or, finalement… se contenta de dire Elise. — Khodes, protège-moi et amène-moi auprès de toi, pria la prêtresse. Le mal était pourtant déjà fait, car après cet immonde piège se trouvant une épreuve encore plus redoutable encore : une autre porte. |