(par Zyphea )(Thème : DĂ©fi d'Ellumyne)
Solio volait depuis longtemps.
Trop longtemps.
Les ailes engourdies, il se demandait quand est ce qu’il trouverait cette fichue académie et pourrais retrouver Zyphea.
Tout à sa réflexion, il ne remarqua l’orage qui allait arriver seulement lorsque une grosse goutte de pluie s’écrasa sur son bec.
— Manquait plus que ça, grommela-t-il.
Le faucon balaya des ses yeux perçants l’étendue d’herbe et de pierres en dessous de lui, cherchant un endroit ou il pourrait s’abriter.
Il finit par repérer un arbre seul, sur une colline. Celui ci semblait bien maigre et arborait peu de feuilles mais il devait suffire.
Solio prit un vent ascendant puis se percha sur une des branches.
Quelques minutes plus tard, le faucon sursauta lorsque une énorme masse s’abattit a ses côtés.
Un gigantesque vautour noir venait de se poser à ses côté de lui.
Il plissa ses yeux rouges en apercevant le petit ĂŞtre Ă sa droite.
— Ne t’en fais pas, petit oiseau bleu, je ne te veut aucun mal.
Solio écarquilla les yeux en réalisant qu’il venait de lui parler en humain.
Un oiseau d’elfe du ciel !
Devant son absence de réponse, le vautour continua :
— Je ne viens Ă tes cĂ´tĂ©s que pour reposer mon faible corps, que je remorque depuis des heures.
Le faucon plissa les yeux, il ne le trouvait pas faible du tout. Il s’enquit suspicieusement :
— Ou se trouve ton maĂ®tre ?
— Je pourrais te retourner la question par apport Ă la petite Zyphea, rĂ©pondit le vautour en esquissant un sourire.
Solio se plaqua contre le tronc, saisi de tremblements.
— Comment connaissez vous Zyphea ?
— Il nous semblĂ©, Ă moi et mon maĂ®tre, obtenir le plaisir de la rencontrer, dans le temps.
Il gratta une de ses serres de son bec d’un air flâneur, et Solio constata avec horreur qu’elles se trouvaient rougies par le sang. Il continua :
— D’ailleurs, nous adorerions la voir Ă nouveau, sais tu ou elle se trouve en ce moment ?
— Je… Je dois y aller...bredouilla le faucon bleu.
Le vautour plissa les yeux puis acquiesça :
— Bien sur.
Tandis qu’il s’envolait, le vautour ajouta :
— Mon maĂ®tre se prĂ©nomme Tehis, au cas ou !
Solio se promis de sauvegarder ce nom dans son esprit.
