L'Académie de Lu





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Hangar et cache-cache profond

(par RoninBlanc)
(Thème : genou)



« Hiboux, genoux, cailloux, poux », je savais que je n’aurais pas dû me fier à ce message cryptique ! J’avais pourtant l’habitude de ce type de message étrange, depuis bientôt huit ans. Ayant déménagé dans cette petite bourgade tranquille afin de m’éloigner de précédentes activités extrêmement dangereuses, je pensais être parvenu (via les moyens extrêmement dilatoires que j’eusse employé afin de me défaire de toute attache par rapport à me passer chaotique et bourrin) à trouver une vie calme et saine dans ces lieux moyennement reculés.

Et pourtant, j’y suis allé tête baissée car l’association de trois de ses mots semblait être une dérivation d’un ancien code que moi et mes partenaires utilisions à l’époque. J’aurais dû me souvenir qu’une telle association en quatuor de mot de code était à minima trompeuse voir tout bonnement porteuse d’un danger extrême.

J’écris ces mots alors que je suis parvenu, par un coup du sort voir (si jamais mon histoire est écrite par quelqu’un d’autre) par une sorte de deus ex machina extrêmement bienvenu pour ma personne, à me cacher dans un recoin totalement improbable de cet immense hangar à présent de désaffecté mais ayant servi par le passé comme zone principale des trafics d’armements de par le monde.

Comment je peux savoir ? Outre mon activité d’espion à temps plein dans ma jeunesse, j’ai activement participé à faire tomber justement cette immense plate-forme logistique se servant de ce hangar comme zone de transit international.

Tout en mettant sur papier cet épisode peu glorieux de ma récente retraite il me semble entendre comme au loin des bruits d’agitation ; mais ces bruits ne semblent pas liés à leur recherche de ma personne mais plutôt à une menace extérieure que je n’arrive bien entendu pas à identifier là où je me trouve actuellement, car cette zone improbable que j’ai mentionnée plus haut est en fait dans une sorte de sous-sol camouflé sous un autre, dans la partie nord-est de ce grand hangar. Je n’ose pas trop pour le moment bouger plus que cela, car même si les personnes m’ayant piégé sont distraites par un autre groupe voir potentiellement par des forces armées régulières et qu’en général le principe de « l’ennemi de mon ennemi est mon allié » s’applique dans ce type de cas, pour une fois j’applique un principe de prudence contrairement à mon habitude de bourrin patenté.


Alors que je me suis caché plus en profondeur dans la zone dans laquelle je suis actuellement (via une cinquième trappe mystérieuse parmi les quatre que j’avais pu apercevoir jusqu’à présent), j’entends hurler au loin des commandements avec un vocabulaire typique de l’armée régulière de mon pays d’origine, et cela me laisse perplexe car mon pays d’origine est à presque 160 km de la frontière le plus proche de là où je suis. Cela pourrait signifier que le récent accord militaire en négociation entre mon pays d’origine et le pays dans lequel je vis actuellement a été conclu bien plus rapidement que les échos que j’en avais eu. Je décide donc de remonter lentement et discrètement les strates des cachettes par lesquels je suis descendu pour finalement arriver dans la partie nord du hangar, celle la plus fournie en grand caisson marchandises fortement collé au niveau du sol.

Alors que je m’approche d’un caisson de couleur jaune semblant se fondre un peu parmi les autres afin de me cacher encore une fois dedans histoire que la tempête passe complètement j’entends du bruit tout autour de moi et je vois le scintillement d’armes semi lourdes (entre autre des AK-47 modifiés) et j’entends des personnes hurler : « Arrête-toi là, espion ! ».

Je m’arrête devant la porte tout juste entrouverte du caisson jaune et je me retourne promptement vers la voix précédemment entendue ; je vois alors un africain nain que je reconnais immédiatement même si je pensais depuis toutes ces années que ce n’était qu’une blague dans les services secrets : Mister Mangerêve, tel qu’il se fait appeler. Le criminel le plus recherché au monde et ce par absolument tous les états existants sur la planète. Il se rapproche de moi alors qu’il ordonne à ce que toutes les armes sauf quatre soient rengainées et, alors qu’il est à 2 m de ma personne, me salut extrêmement poliment et dans son regard ressort une immense satisfaction et un soulagement. Je peux comprendre la satisfaction mille soulagement me surprends car je ne représente plus du tout une menace pour son organisation criminelle. Il me demande si je vais me laisser fouiller ou si je vais résister comme à ma malheureuse habitude. Je lui réponds que pour une fois je me laisserais faire les conditions mais qu’il faut que lui et ses hommes restent prudents au vu de ma réputation d’absolu fonceur : à la moindre opportunité je sortirai en sprintant tel un guépard.

Deux de ses hommes s’approchent alors et commencent à fouiller dans ma chemise ; l’un d’entre eux sort une sorte de tournevis qu’il jette rapidement au sol tandis que le deuxième sort stylo sur lequel il appuie malencontreusement sur le bouchon bleu, et je souris très bêtement car j’avais oublié cet objet : Le stylo à impulsion sonore !

Tout mes attaquants se retrouvent au sol, et je jubile tout en saisissant mon téléphone pur prévenir les forces de polices internationales.




























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