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Zandra-Chan![]() Spectacles![]() ![]() ![]() Protection mémorielle et mur du réel(par RoninBlanc)Dans une grande ruelle un groupe de 6 personnes marche en direction d’un grand immeuble de 12 étages. Leur point de rendez-vous est le 11e étage de celui-ci afin d’y mener une investigation. Une fois arrivée sur place la petite troupe parvient (bien plus difficilement que prévu) à pénétrer dans l’immeuble qui paraissait tout à fait commun par rapport aux autres. La première chose qu’ils purent remarquer fut l’apparent chaos qui régnait dans ce lieu. Mais, au bout de deux minutes d’une investigation quelque peu laborieuse, ils comprirent tout de suite de quoi il en retournait : ce chaos apparent était en fait ordonné d’une manière absolument bizarre afin apparemment de décontenancer de quelconques visiteurs. Ce « chaos organisé » fit sortir de la bouche d’une des personnes cette remarque : « Mais, il n’est pas censé pouvoir utiliser ce genre de tactique, je me trompe ? Cela plus que fait que sa porte soit verrouillée d’une façon peu orthodoxe commence à me faire sérieusement douter des informations que le groupe de suivis et d’analyse nous a transmis il y a trois jours de cela ». Le groupe avec lui semble acquiescer en silence tout en continuant les investigations. Une dizaine de minutes plus tard, après que les petites caméras discrètes ont été récupérées avec les enregistreurs et que des « grains » furent disséminés dans la zone, le petit groupe se dirigea promptement en direction de la sortie. Une fois revenue à leurs véhicules, les membres de groupes signalèrent séparément à leur QG la réussite de l’opération de récupération.
Pendant ce temps, dans une grande bibliothèque municipale, un jeune adulte bientôt trentenaire parcourt les rayons dédiés à l’histoire de l’espionnage. Il le fait non seulement par intérêt personnel envers les thématiques de l’espion et du faux-semblant mais aussi afin de vérifier quelque chose par rapport un ressenti plutôt récent : depuis bientôt deux semaine et demie, il a clairement l’impression non seulement d’être suivi mais aussi d’être écouté. Cela pourrait être de la paranoïa pure et simple sortie de nulle part sauf que plusieurs comportements des personnes qu’il côtoie régulièrement a changé d’une manière singulière sans aucun préavis ni aucune justification visible. En plus de cela, toujours depuis environ deux semaine et demie, il a remarqué que les appareils électroniques chez lui semblaient… brouillés, par moments. Après une heure de lecture de quatre ouvrages ayant fortement attiré son intérêt, il décida d’emprunter deux d’entre eux aux titres très évocateurs : Histoire et utilisation des outils d’espionnage, Recueil commenté et détaillé des gadgets de surveillance, suivi d’un précis de miniaturisation. Lorsqu’il déposa les deux ouvrages devant l’un des bureaux dédiés au prêts de livres, Paldrun remarqua tout de suite quelque chose : le regard de la réceptionniste semblait… confus, étonné voir… inquiète ? Elle prit tout de même note de ce prêt tout en rappelant les recommandations usuelles et lui tendit les trois bouquins (il avait aussi pris, dans un autre rayon, un recueil de poésie d’Henri Bataille, la chambre blanche).
Une fois sorti de la bibliothèque le jeune se dirigea à pas plutôt rapide en direction de son appartement. Tout en marchant il prit une note vocale sur son téléphone disant ceci : « un comportement inhabituel est de nouveaux apparu, ce coup-ci à la bibliothèque. Cela commence à faire beaucoup de choses qu’il faudra que je tire au clair ». Alors qu’il arrivait en direction de son immeuble il vit des regroupements de jeunes racailles en bas d’une des portes principales. Il haussa les épaules l’air navré et, alors qu’il passait à proximité de l’un des groupes (en ne ralentissant nullement son allure) l’une des racailles l’interpella : « Hé, toi ! Tu as fait quelque chose de grave ou quoi ?! ». Surpris et confus, Palder demanda pourquoi cette étrange question. Le groupe lui raconta alors ce qu’ils avaient aperçu quelques dizaines de minutes plus tôt tout en ajoutant que cela les surprenait extrêmement car en général seulement la police intervient dans cette zone, or les personnes qui sont passées, bien que quelque peu armées, ne portaient nullement des uniformes de police classiques mais plutôt des uniformes du style « Men in Black ». Notant cette étrange information de son journal de bord, Palder monta en direction de son immeuble. Entrant dans ce dernier, il se dirigea pour prendre sa douche quand il remarqua un tout petit changement anodin mais en fait porteur d’une grosse information : sa brosse à dents électrique, pourtant d’habitude posée en haut à gauche de son évier, était maintenant en bas à gauche. Cela ne signifie qu’une seule chose (au vu de sa maniaquerie concernant l’emplacement de sa brosse à dents électriques) : quelqu’un était passé par là pendant sa courte absence.
Une heure plus tard, après s’être installé dans le grand parc à proximité de son lieu de travail principal, il fut abordé par trois personnes qu’il ne connaissait absolument pas mais dont émanait une sorte de familiarité très étonnante pour ne pas dire illogique au vu de sa solitude patentée. Après cinq minutes d’échanges, une des personnes lui dit alors ceci : « Palder, je sais au vu de ton regard que tu penses nous connaître, et c’est le cas. Permets-moi de te poser une question qui va te sembler étrange mais c’est nécessaire afin de vérifier si tu as été confronté à un quelconque danger : as-tu, depuis deux semaines environ, senti voire observé que le comportement de certaines personnes que tu croises régulièrement a changé par instant ou même radicalement ? ». Le jeune homme, ne prenant même pas une seconde pour réfléchir, répondit par l’affirmative tout en sortant son journal de bord et en le montrant au trio. Trois minutes plus tard, alors que deux d’entre eux étaient en train de consulter le journal et que la troisième personne (une jeune femme visiblement sportive de haut niveau) parlait un peu plus en profondeur avec Palder, ce dernier se remémora quelque chose et en fit part trois personnes autour de lui : « Au fait, puisque cela semble vous intéresser, la semaine dernière j’ai observé un manège très étonnant à proximité du musée des confluences : plusieurs camions siglés d’un aigle noir accompagné d’un tigre blanc faisaient des allers-retours à l’arrière de ce dernier. Or, de ce que j’en sais car je suis ami avec le conservateur en chef, aucun déplacement ou échange de collection de grandes ampleurs n’est prévu avant bientôt trois semaines. J’ai fait beaucoup de relevés photographiques et en film de ce moment, et je comptais demain les apporter à la police ». Le trio, regardant le jeune homme l’air très inquiet, lui demanda si, sur l’un des camions, un des aigles portait une épée entre les pattes. Alors qu’il répondait positivement à cette dernière question, les trois se regardèrent mutuellement avec un air sinistre. Le jeune homme ne pipa mot, car il saisissait que la situation semblait grave, même s’il ne comprenait ni les tenants ni les aboutissants de ce qu’il était en train de se passer. Après une concertation d’environ cinq minutes durant laquelle le jeune homme continua de garder le silence tout en ayant récupéré son journal de bord, le trio demanda au jeune homme de les suivre. Avant que ce dernier n’eût le temps de poser une quelconque question, la jeune dame du groupe lui dit : « Viens avec nous, tu auras des réponses quant à ce qu’il se passe actuellement, ne pourront pas d’en dire plus dans ce lieu à découvert ». Après avoir suivi le groupe en direction de leur véhicule, il remarqua (une fois à l’intérieur de ce dernier) qu’au pied de son immeuble trois camions porteur du sigle mentionné juste avant venaient de se garer qu’une quinzaine de personnes en était sortie. Avant même d’avoir le temps de se questionner sur le pourquoi de la présence de ces camions, il se sentit étrangement frissonner, semblant envahi par une petite peur. La jeune femme du trio à ses côtés lui prit la main droite et la serra dans les siennes tout en lui disant : « Tout va bien, n’aie crainte, tu es en sécurité à présent, Pascal ». La jeune femme regarda le jeune homme qui ne semblait nullement surpris qu’il soit appelé par ce prénom. « Je vois que le fait que je t’appelle par ce prénom ne te surprends nullement, cela signifie donc que, par un mécanisme quelconque, des souvenirs enfouis ont commencé à te revenir, cher compagnon de route ». Le jeune homme acquiesça de la tête tandis que le véhicule arrivait en direction d’un immense complexe militaro-industriel.
Une fois le quatuor sortit de la voiture, un groupe d’une vingtaine de personnes se dirigea en courant vers eux. Le groupe tout entier invita Pascal à les suivre promptement en direction de la salle d’entrée principale, afin, « que, grâce à cet amoncellement de grains, la mémoire te revienne presque complètement, cher Maître Espion ». En entrant dans le bâtiment, Pascal vit alors que plusieurs tableaux de multiples types de grains et de graines, tout porteur d’un symbole étrange, l’empreinte d’un griffon (l’animal mythologique). Tandis qu’il prenait des notes sur son carnet de bord, il vit un mur qui attira fortement son attention. Ce dernier contenait toute une série de listes de noms étranges et de lieux mentionnés mais ce qui retint principalement son attention fut… le fait que ses deux noms (Palder et Pascal) revenaient sans cesse après chacune des associations de lieux et de noms étranges. Trois minutes plus tard, le groupe commençait à faire une visite guidée des lieux à Pascal, tout en prêtant apparemment une grande attention au fait de surveiller si un choc mémoriel pouvait survenir à un quelconque moment (autour du groupe était en effet placé plusieurs infirmières et de médecins tout équipés et préparés à intervenir). |