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![]() ![]() Contraintes aléatoires Contraintes à sélectionner soi-même Testeur d'auxiliaire Situations aléatoires (défi de Schrödinger) Textes sans commentaires Générateur de situation/synopsis ![]() À la manière du film d'horreur
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Louloutre![]() Spectacles![]() ![]() ![]() L'obscurité est ma lumière(par RoninBlanc)« Dehors, dehors, vite, ça va exploser ! » hurle un jeune militaire à ses comparses. Il a à peine le temps de sortir de la maison que celle-ci explose. Couché au sol en ayant protégé ses oreilles, le jeune homme se retourne afin de voir les dégâts et commence à se relever. Deux membres de sa compagnie arrivent vers lui en courant et lui demandent comment ça va ; leur faisant un simple signe OK de la main droite il saisit l’enregistreur sonore présent dans sa poche gauche et se met à faire une sorte de petit rapport d’étape : « Journal d’intervention du 12 août 4784, 6h43 du matin. À la suite de trois informations obtenues par autant de moyens différents l’escouade dont je fais partie et moi-même avons été dans un village reculé de l’Est de la région de Brume, village n’ayant bizarrement aucun nom vernaculaire. Forte suspicion d’utilisation indue d’une série récente de couteaux de cuisine ; dans la dernière maison du village explorée l’objet était présent et a provoqué une énorme explosion n’ayant, heureusement, fait aucune victime ».
À la suite de ce rapport oral enregistré il suit les deux autres soldats avec lui en direction du poste avancé du groupe. Une dizaine de minutes plus tard, alors que tout le monde est en train de faire un récapitulatif des événements et de donner leur opinion quant à la suite de la mission, un appel résonne sur le talkie-walkie de la commandante en chef du groupe. Celle-ci s’en saisit et active le haut-parleur ; une voix douce mais grave en sort : « Bonjour, escouade des Zéphyrs, ici le colonel Artos. J’ai bien reçu vos différents rapports ainsi que la captation vidéo de l’opération réalisée grâce à la caméra que porte Emmanuel depuis son entrée dans l’armée. Ce que vous nous avez rapporté est bien plus grave que ce dans quoi nous avons mobilisé et renforcent nos pires craintes. La secte des embruns noirs est bel et bien impliquée dans toute cette de sinistre affaire et semble bien plus active que cela quoi nous nous attendions. Selon les prochaines informations que vous recevrez grâce à votre réseau et selon ce que nous allons extraire d’ici deux jours du matériel informatique saisi, je vous recommande certes une immense prudence mais surtout de vous rappeler ceci, même si cela pourrait en faire sourire quelques-uns : « Bourriner, c’est la solution ! ». Je vous souhaite bonne chance à tous, fin de la transmission ». À la suite de cela, toute l’escouade part en direction des véhicules afin d’aller vérifier deux autres localisations extrêmement suspectes mentionnées par les témoins locaux. La première localisation suspecte est un très vieil entrepôt de blé à présent à l’abandon depuis quelques années déjà. Une fois arrivée sur place (de manière absolument pas discrète [c’est le but> la troupe met en place tout autour de la zone une sorte de filet, afin de capturer les personnes cherchant à s’enfuir lorsqu’ils interviendront. Après l’implémentation de ce très grand piège le groupe tout entier avance en direction de l’entrée annexe sur la gauche ; à peine arrivée devant la porte Emmanuel et la militaire à ses côtés, Céline, lèvent le poing droit et s’arrêtent. Leurs compagnons les imitent immédiatement tandis que les deux s’allongent au sol et s’avancent de part et d’autre de la porte pour finir par poser leur oreille en bas de cette dernière. Après un scanner réalisé grâce à un petit implant présent dans le haut du lobe de chaque oreille le duo se relève et chacun de sort promptement son arme : un FAMAS pour Céline et un FN SCAR pour Emmanuel ; le reste de l’escouade à peine le temps de sortir ses armes et de se positionner qu’un immense fracas se fait entendre derrière la porte. Céline et Emmanuel enfoncent cette dernière et ouvrent immédiatement le feu, mettant à terre les six personnes présentes dans cette zone. Le reste de l’équipe s’étant déployée tout autour de l’ancien silo intercepte 12 personnes ayant tenté de prendre la fuite. À la surprise de l’équipe, aucune des 12 personnes n’a cherché à résister à leur arrestation, ce qui est extrêmement suspect au vu des activités de la secte dont ils sont membres (les vêtements qu’ils portent ont des insignes caractéristiques). Tandis que l’équipe est en train de mettre aux arrêts tout ce beau monde, Emmanuelle et Céline sortent du bâtiment en courant en faisant signe à leurs partenaires de s’écarter au plus vite ! Ces derniers s’exécutent tandis que le duo s’écarte sur la gauche en sprintant ; c’est alors que l’impensable se produit : non seulement le bâtiment implose mais 12 personnes interceptées dans leur tentative de fuite hurlent ceci à l’unisson : « Que La Noirceur Me Rémunère Et Que L’Obscurité Soit Ma Lumière » puis semblent subir un phénomène de combustion spontanée ! « Mais, mais, mais, ils sont totalement cinglés, ma parole ! », hurle un des membres de l’escouade, tandis que ses congénères font rapidement des relevés de toute la zone et envoient les données en direction du QG avec cette mention : « combustion spontanée ; danger de niveau SCP ». Le groupe de militaires analyse le corps des 12 suppliciés et réalise en effet des découvertes plus qu’inquiétantes : l’intégralité des corps avait en eux divers morceaux de couteaux modifiés et, pour quatre d’entre eux, un couteau intégralement présent et bloqué dans leur trachée. À la vue de cette dernière découverte, tous se regardèrent l’air abasourdi et interrogateur semblant de ne pas savoir comment exprimer la chose. Ce silence fut rapidement rompu par Emmanuel qui dit ceci : « oui, nous nous posons tous cette même question : comment ont-ils pu hurler avec un couteau présent dans leur trachée ?! ».
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