Ce matin là, Hélios baigna les Montagnes Enneigées de généreux rayon de lumiére, réchauffant les terres rocailleuse et blanche du Royaume des Walkyries.

Megumi avait eut du mal à trouver Morphée, pensant à cette conversation qu’elle n’aurait jamais dû entendre en Largertha, sa mére adoptive ainsi que sa supérieure hiérarchique, et la Doyennne. Une futur garde royale amoureuse ? Celà semblait impossible dans une société aussi martiale que celle dans laquelle la jeune femme avait grandit. La brune se posait tout un tas de question: Etait elle trop proche de son servant, Melchior ? Non, c’était juste un ami et l’amiié n’était Pas interdite… Enfin, avec une autre guérrière, ça serait mieux passé. Ce n’est pas parce que Lagertha l’avait sermoté à ce sujet qu’elle devait s’en inquiété, non ?

Soudain, la jeune femme se leva de son lit : elle devait se preparer pour la mission qu’elle devait accomplir avec sa soeur, Lilianna ainsi que leur amie, Alice.

Tout les trois avait été missionné par leur cheffe pour aller chercher une rose des glaces, fleur éphémére poussant au sommet des Falaises des Eaux Vives, frontiére naturelle avec le territoire d’Hestia.

Ceci était un rite de passage obligatoire pour toutes walkyries voulant intégrer la garde royale.

En quelques minutes, la demoiselle avait déjà fait son sac, emmenant avec elle sa paire de claquettes porte bonheur, cadeau d’un mystèrieux marchant lors d’un de ses voyage. Elle enfila en suite une tenue chaude mais confortable, épousant ses formes et rendant les gestes plus fluide en cas de combat. Puis, la brune saisit ses deux armes, des bidents à long piques, avant de les ranger à sa taille avant de rejoindre son groupe.

Megumi dévala les escaliers à toute vitesse et sortie dehors, essoufflée.

Deux jeunes femmes apparurent, mangeant chacune un morceau de viande séchée.

La premiére était le portrait craché de Megumi: Brune avec une coupe aux carré, un teint aussi blanc que la neige. Le seul detail qui les différenciait était dans ses yeux : son oeil gauche était bleu, tandis que l’autre était rouge. Un parfait miroir de sa soeur !

L’autre fille était un peu plus grande qu’elles, la silhouette fine et élancée avec de longs cheveux roux attachés en queue de cheval. Son visage était rempli de tâche de rousseur et ses yeux était vert. Elle portrait un arc dans sa main.

— Tu était presque à l’heure, Megumi. T’as perdu ton pari ! Dit la brune en riant

— Je ne suis pas en retard, c’est vous qui êtes à l’avance ! Répondit la jeune femme.

— Techniquement, le soleil est levé depuis quelques minutes. Rajouta la rousse en proposant un peu de viande à son amie. Donc Lilianna à raison, tu lui doit deux piéces d’or !

— Je ne suis pas d’humeur aujourd’hui…

Megumi état habituellement quelqu’un de joviale et detestait perde. Quand elle perdait un pari, elle se confondait toujours dans des excuses aussi fausses les unes que les autres. La demoiselle prit le morceau de viande avant de sortir deux piéces et de les lancer à sa soeur.

— Pas d’excuses aujourd’hui ? Demande Lilianna, curieuse de savoir ce que Megumi allait dire.

— Fou moi la paix, s’il te plaît. Répondit-elle séchement avant d’avancer.

La brune adoraitt sa soeur mais aujourd’hui, elle n’avait pas le coeur à rire.

— Désolé de vouloir rire avec toi…

— Mais par Odin, tu ne peux pas me laisser tranquille pour une fois ?! Cria Megumi avant d’accélérer le pas, comme pour fuir le dialogue.

Lilianna voulu rétorquer quelques choses de cinglant mais Alice l’en empêcha en posant sa main sur son épaule.

— Laisse tomber, elle revindra vers toi plus tard. Tu la connais, elle se calme aussi vite qu’elle ne s’enerve.

— Tu as sûrement raison, merci d’être là, Alice. Répondit Lilianna en lui caressant la main avant de se mettre en route.