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Eskiss![]() Spectacles![]() ![]() ![]() Quand Inaya avait répondu a une annonce pour un baby sitting urgent, elle se demandais à quels genres d’enfants elle devrait se confronter. Seraient-ils difficiles ? seraient-ils méfiant envers elle ? Ou au contraire seraient ils tactiles dès le premier contact ? Elle s’était tout imaginé a part cette situation étrange. Elle regardait Gabin, Milo et Sélya, les triplés de bientôt six ans, courir dans l’immense pièce dans laquelle ils étaient confiné tout en essayant d’endormir la petite Nina de seulement huit mois.
Pourquoi étaient-ils confinés de la sorte ? A son arrivée, le père Sherman lui avait sommé de se rendre dans la salle de jeu avec les enfants, de n’y sortir sous aucun prétexte et qu’il viendrait les cherchés quand il n’aurait plus besoin de ces services. A vingt euros de l’heure par enfant, Inaya n’avait pas posé de question... Cependant la poigné de la porte l’intriguait étrangement, comme si elle l’appelait Inaya ouvre moi... ouvre moi...
— HĂ© rendez la moi, vous allez la casser !
Les chamailleries des petits diablotins la sortie de ses réflexions. Elle posa la petite endormie dans son couffin et se leva d’un pas décidé vers les frères perturbateurs.
— Tu me donne cette poupĂ©e ? Demanda t-elle gentiment Ă celui qu’elle pensait ĂŞtre Gabin.
— Non je jouais avec, c’est SĂ©lya qui veut juste pas partager.
— Tu me donne cette poupĂ©e. RĂ©pĂ©ta t-elle avec autoritĂ©.
Le petit baissa la tête, renfrogné, et tendis la poupée à sa nouvelle baby sitter.
— Et si je vous raconter une histoire ? Proposa alors Inaya pleine d’entrain.
— OUAIIIIIS.
Les trois petits garnements se ruèrent sur le canapé, prêts à vivre une aventure inconnue.
— Je veux une histoire avec des chevaliers ! Avec un dragon qui crache du feu et plein de mĂ©chants qui meurent ! Demanda Milo surexcitĂ©.
— Non les chevaliers c’est nul, moi je prĂ©fère les vaisseaux spatiales, qui tirent des rayons laser pour sauver les humains des extra-terrestres, rĂ©pondit SĂ©lya.
— Moi je voudrais une histoire de contes de fĂ©e, comme celles que nous racontait maman quand on Ă©tait petits, une ou tout se fini bien.
Inaya regarda les enfants qui n’avaient plus l’air de diablotins, elle sentait en eux une envie de voyage et de rêves. La salle de jeu était grande et était muni d’un petit frigo, passaient-ils tout leur temps dans cette pièce ?
— Je vais vous raconter l’histoire d’un petit garçon, il s’appelait Peter. Un jour oĂą il en avait marre des devoirs, Peter dĂ©cida de s’enfuir de chez lui pour dĂ©couvrir le monde.
— Whaou, il a vraiment rĂ©ussi Ă sortir de chez lui ? Demanda Milo Ă©merveillĂ© ?
Inaya hocha la tĂŞte.
— Il prit un petit baluchon et se faufila Ă la nuit tombĂ©e par la fenĂŞtre de sa chambre. Il avait empotĂ© avec lui, sa flute prĂ©fĂ©rĂ©e. Chaque nuit, il passait de villes en villes jouant un air insufflant un tel Ă©lan de libertĂ© que les enfants qui l’entendais ne pouvait s’empĂŞcher de le suivre. A mesure que les nuits passaient, la lĂ©gende de la flute enchantĂ©e grandissait, et les parents craignaient que leurs enfants deviennent Ă leur tour des enfants perdus.
L’histoire captivante de la nounou fut interrompue par un énorme bruit venant de la pièce d’à côté. Une sorte de grognement était masqué par des coups strident dans le mur. Elle regarda les enfants qui, bien qu’ils ne soit pas rassurés, ne semblaient pas si effrayés d’entendre des bruits aussi étranges.
— Qu'est-ce que c’était ? Demanda Inaya au petit Gabin.
— C’est pa... commença t’il coupĂ© par un coup de coude donnĂ© par son frère.
— On sait pas, rĂ©pondit SĂ©lya. Mais on a pas le droit de sortir d’ici, sinon papa nous Ă dis qu’on sera punis.
— Et vous devez souvent rester dans la salle de jeu ?
— ArrĂŞte de poser des questions ! Ordonna Milo, sinon toi aussi tu seras puni.
— Moi aussi ? Quelqu’un a dĂ©jĂ Ă©tait puni ?
— Maman, murmura Gabin le regard vide. Maman a Ă©tĂ© puni et depuis on l’a jamais revue.
Des milliers de questions se bousculaient dans la tête de la jeune femme, ouvre-moi... ouvre moi... La poignée l’obnubilait de plus, elle jeta un regard au bébé paisiblement endormi et décida de découvrir le secret de cette maison. Peur au ventre, mains tremblantes, elle agrippa la poignée interdite, elle l’a tourna délicatement vers la droite, et ouvrit la porte.
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