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![]() ![]() Sauvetage à risque(par Aragon)Au sommet de la falaise venteuse, les deux voyageurs étaient en train de ranger leur campement, avant de se tourner vers l’océan, et l’immense bâtiment sombre qui sortait des flots. Le plus petit des deux, une fille, leva la tête vers l’homme à côté d’elle. “C’est loin ?” “Un peu plus de trois kilomètres. Je manque de repères pour faire une évaluation plus exacte” “C’est déjà ça.” “Tu pourras y arriver ?” “Je ne peux pas, je dois y arriver. Soit on réussit et on le retrouve, soit j’échoue et on le retrouve, mais de l’autre côté des barreaux. N’empêche que je suis étonnée, pourquoi ne s’est-il pas encore échappé ? Il pourrait le faire facilement.” L’homme baissa les yeux, avant de se tourner vers la fille. “Tu sais, ton père pense au bien du plus grand nombre. S’il s'échappe maintenant, ça pourrait nous retomber dessus, et on n’a pas les capacités pour nous défendre.” La jeune fille bouillait intérieurement de rage. “Je sais mais … pour qu’il soit aussi inquiet, c’est qu’ils doivent être puissants.” “Ceux que ton père et moi avons rencontrés pendant notre voyage l’étaient tout autant, on les a vaincu en rusant et en persévérant, et c’est ce qu’on va faire aujourd’hui.” Il posa sa main d’un air rassurant sur l’épaule de la jeune fille. “Allons y, montrons leur pourquoi il ne faut pas s’attaquer à un Changeur.” dit-il. La jeune fille acquiesça, et ferma les yeux. Un cercle magique se dessina autour des deux personnes, et dans un éclair blanc, ils disparurent.
A l'intérieur de la prison, Aragon souffrait, une sensation qui ne lui manquait pas, mais il résistait. Ses ennemis avaient réussi à sceller ses pouvoirs, et le maintenaient en vie juste pour lui extraire ses informations. Son corps métallique tombait lentement en lambeaux, réparés avec quelques morceaux de ferraille. Alors que son tortionnaire s’approchait pour une autre scène de douleur, un tremblement dans la prison fit reprendre à Aragon ses esprits. Il ferma les yeux, utilisant le peu d’énergie qu’il lui restait pour suivre la source d’énergie qui montait rapidement vers lui. Il soupira de soulagement, avant d’adresser un sourire triste au gardien. “Je vais vous faire une révélation. Peut-être pas celle que vous souhaitez, mais je vous dois bien ça. Si vous voulez vous en sortir, fuyez maintenant.” “C’est toi qui me dis ça ? Comment comptes-tu me vaincre dans ton état, on te maîtrise.” “Mais vous ne maitrisez pas ce qui se trouve sous nos pieds et qui approche de cette cellule.” L’homme lui lança un sort électrique, qui lui arracha un cri de douleur et le fit s’évanouir, avant de tourner les talons en colère et de se diriger vers la sortie. “Vos bienfaiteurs, quels qu’ils soient, ne sortiront pas vivants d’ici.” Il quitta la pièce, et s’adressa aux gardes dans le couloir qui couraient vers lui, complètement effrayés. “Aidez-nous ! Des intrus ! Ils sont terrifiants !” “Calmez vous et dites moi ce qu’il se passe.” “Deux individus sont entrés dans la prison, ils se dirigent vers nous. On a pu les ralentir mais ils seront là d’un moment à l’autre. Ils sont suréquipés, et cherchent quelqu’un !” Un coup sur la porte au bout du couloir les fit sursauter. La porte se déforma en plein milieu. Un autre coup frappa, et une lame bleue fit une ouverture dans la porte. Coup après coup, le trou s’agrandissait. On ne voyait pas qui maniait la lame, mais on sentait sa colère remplir le couloir. Un dernier coup fit voler la porte vers les gardes qui se terraient au fond du couloir. Le gardien d’Aragon s’avança, et d’un geste arrêta la porte, qui se mit à flotter dans les airs. Il la renvoya à l’expéditeur, qui, d’un geste souple, la trancha en deux, avant de s’avancer vers eux, calmement, une lame d’énergie à la main, suivi d’une fille. Le gardien les reconnut. “Vous. J’aurais dû me douter que c’était vous la cause de c–” La fille lui coupa la parole. “Taisez vous. Rendez-nous mon père et on vous épargnera.” “Mai-” “Delta, vas-y.” Dit-elle en faisant signe à son compagnon. L’homme s’avança, souleva le gardien sans difficulté par son col, et lui arracha une clé qui pendait à sa ceinture, avant de le jeter dans le couloir. Il passa devant les autres gardes, qui s’enfuirent en courant, abandonnant leur maître. Delta ouvrit la porte de la cellule d’Aragon. A peine entrebâillée, la fille s’y engouffra en courant. “Papa !” Delta passa à sa suite, et s’approcha des systèmes de sécurités qui maintenant Aragon en place, et d’un coup d’épée, les fit griller. Le corps inerte d’Aragon tomba par terre, dans les bras de sa fille. Elle passa une main au-dessus de son visage en murmurant quelques incantations, et soupira de soulagement. “Il est vivant. Évanoui mais vivant.” “Enfin. On a réussi, ramenons-le à l–” Une lance traversa le torse de Delta, le coupant dans sa parole, qui s’écroula à terre, se tordant de douleur. Derrière, le gardien, essoufflé mais fier de son coup, éclata de rire. “Je vous l’avais dit, il vous ne vous sortirez pas vivant.” La fille, tenant son père dans les bras, ne pouvait que voir horrifié Delta qui se tordait de douleur. L’homme éclata d’un rire fou, quand il se sentit aspiré vers l’arrière. Il se retourna et vit un portail l’attirer vers lui. A peine commençait-il à le franchir qu’il se mit à hurler de douleur, son corps se faisant broyer sous la pression. Le portail se referma une fois qu’il fut entièrement à l’intérieur, et disparu. “Et moi, je t’avais prévenu si tu faisais du mal à ma famille.” Aragon se tenait debout, les yeux brillant de l'énergie qui revenait lentement dans son corps. Il avança vers Delta, et s’asseya en tailleur devant lui. “Repose toi, mon ami, tu a bien travaillé. Elseywa, vient m’aider.” D’un geste vif, il lui retira la lance et la fille lança des sorts soins, étonnée mais ne disant rien. “Merci d’être venu me chercher. Reposez vous, je vais nous ramener à la maison.” Aragon ouvrit un portail sous le groupe, les emmenant loin de cette prison. |