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Academy Universe - ancien lore
![]() ![]() Dernière danse(par Ellumyne)Dans la pièce plongée dans la pénombre, seule la lumière d’un rouge tamisé créait des ombres dansantes sur les murs. Au rythme d’une musique douce et sensuelle, les trois danseuses se mouvaient sur leur podium respectif, tantôt enlaçant, tantôt s’éloignant de leur barre métallique pour s’approcher au plus près de leur public. Chacun de leurs gestes faisait monter un peu plus la température de la salle, déjà bien chargée en testostérone. Lorsqu’elles chantaient, leurs voix cristallines captivaient l’auditoire et personne n’osait piper mot. D’un bond gracile, Kayla sauta sur sa barre, s’y agrippa fermement avec ses jambes avant de lascivement se laisser glisser, la tête en bas, un bras tendu vers les rares spectateurs. Sa peau frémit quand une main calleuse caressa sa paume avant de remonter le long de son avant-bras. — Hey toi ! Pas touche ! Tu connais les règles ! s’exclama le garde envers l’importun. L’homme pris en faute tressaillit, glissa rapidement un billet dans le bracelet élastique de la danseuse et se rassit, un sourire narquois aux lèvres. Après tout, il avait choisi sa cavalière de ce soir, et alors, rien ne pourrait lui être refusé. Il suffisait qu’il patiente encore un peu. Cette mise en scène n’était là que pour aiguiser leur appétit, et le sang afflua en lui tandis qu’il imaginait la suite. La musique ralentit peu à peu, comme pour annoncer la fin du spectacle. Et alors que l’enchantement s’estompait, la petite porte secrète au fond de la pièce s’ouvrit silencieusement. Un jeune homme entra, fier comme un coq et contourna tables et chaises en observant attentivement ce qui l’entourait. — Monsieur ! s’insurgea le garde. Vous n’avez pas le droit d’être ici ! Il s’agit d’une soirée privée ! — Oh que si, j’ai le droit. Savez-vous qui je suis ? répliqua ce dernier en faisant mine d’ôter le loup qui masquait en partie son visage. — Ne… Ne faites pas ça ! s’insurgea le surveillant, choqué que l’on puisse mettre à mal la règle la plus importance de ce cercle : l’anonymat. — Il suffit ! ordonna Kayla à son subalterne. Garret, laissez-le et voyons ce qu’il a à nous dire. La curiosité de la danseuse était piquée au vif. Seuls quelques initiés étaient au courant de leurs… réceptions. Quelques fois, de nouveaux venus étaient invités. Toujours incognito afin de préserver leur vie de famille. Souvent, il s’agissait d’étrangers de passage, avides de s’adonner aux plaisirs de la chair. Et cela changeait le quotidien des filles, heureuses d’échapper aux vieux libidineux parfois alcooliques, et souvent violents, de leur ville natale. Kayla s’approcha du nouveau venu et caressa sa joue imberbe. Le pendentif de son collier scintilla très légèrement. Insuffisant pour que le commun des mortels le remarque, mais la danseuse sentit son cœur battre plus vite. Jamais son totem ne s’était trompé. Ce jeune homme était un cadeau tombé du ciel. Elle lui adressa la parole d’une voix onctueuse. — Que me vaut l’honneur de votre visite ? — Je veux… Hum… Passer la soirée… Kof kof… La voix de l’inconnu dérailla tandis qu’il tentait de garder l’esprit clair face au corps voluptueux, habillé de paillettes et de strass plus que de vêtements, de Kayla. — Oui ? l’encouragea la femme. — Avec vous ! cria presque son interlocuteur comme si cela lui arrachait les cordes vocales. A l’énoncé de cette phrase, le spectateur irrespectueux de tout à l’heure se leva brusquement de sa chaise, renversant son verre de vin sur la nape bleu marine, et s’interposa entre eux. Il n’allait certainement pas laisser passer sa chance après avoir dépensé toutes ses économies du mois dans le billet d’entrée. Sans tenir compte de l’intervention de cette tierce personne sans importance, Kayla continua sa conversation comme si de rien n’était. — J’accepte votre proposition. Suivez-moi. Oh, et Garret, faites sortir tous les autres, je veux être tranquille ce soir. Sous les insultes, elle marcha d’un pas rapide et sûr, et emmena le jeune inconnu jusque dans une chambre isolée. D’une pichenette, elle ôta une bretelle de son soutien-gorge en strass en faisant un clin d’œil coquin à son partenaire du soir. Le souffle court, ce dernier se débattait avec sa braguette, tremblant tellement d’excitation qu’il n’arrivait plus à coordonner ses mouvements. — Oh mon chou, laisse-moi faire, lui susurra-t-elle à l’oreille en le poussant sur le lit avant de se placer à califourchon sur son entrejambe avant de l’embrasser tendrement sur la bouche. La langue de la danseuse se fraya un chemin à travers les lèvres moites du jeune homme, sa rangée de dents blanches avant de titiller son palais. La bouche de l’inconnu s’ouvrit en grand, avide de plaisir. Le moment était parfait. Cela ne pouvait pas mieux se passer. Kayla sorti deux longs crochets cachés dans ses gencives et les planta dans la langue rose, gluante et pulpeuse de sa victime pour lui injecter son anesthésiant. Les yeux écarquillés de surprise, son partenaire ne comprit pas immédiatement le danger et se laissa faire, laissant la femme mener la danse. La bouche et la gorge du garçon s’engourdissaient peu à peu et ce dernier commença à avoir du mal à respirer. Il voulut crier, mais n’émit que des râles qui firent monter le plaisir de Kayla. Ressentir la peur et la souffrance chez les autres était sa seule raison de vivre. Elle prenait son pied à sentir cet asticot se débattre sous elle pendant qu’elle l’embrassait à pleine bouche, mais cela ne lui suffisait pas. Non, elle voulait attendre encore un peu. Attendre qu’il réalise qu’il n’y avait plus d’issue. Qu’il allait mourir ici et maintenant. Les pupilles de l’homme se dilatèrent. Oui. C’était le moment. Une deuxième rangée de dents sortit de la mâchoire de Kayla et s’avança vers la glotte de la victime. Hum, la petite luette était un met des plus délicats. Mais ce qu’elle préférait était plus loin. La seconde dentition se fraya un chemin à travers la paroi buccale, jusqu’au cerveau qu’elle aspira avec avidité. Cela était si rare que la danseuse prit son temps afin de ne pas en perdre une miette. Sous elle, le corps du jeune homme fut secoué de spasmes avant de s’immobiliser. Définitivement. Puis, s’éloignant de sa victime, elle se lécha les babines de plaisir. Malheureusement, toutes les réjouissances avaient une fin. Et elle se résolut finalement à rappeler son garde. — Garrett, j’en ai fini. Tu peux l’évacuer. Tu sais à quel point je déteste la viande froide. — Bien madame, répondit ce dernier. Je fais venir la remorque. D’une poigne de fer, l’homme de main s’empara du cadavre afin de le faire disparaitre de la surface de la Terre. |