L'Académie de Lu





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Relations glaciaires et annexe

(par RoninBlanc)
(Thème : froid)



Un groupe de secours en haute montagne, spĂ©cialisĂ© dans les requĂŞtes qualifiĂ©es d’impossible, est en direction de la dernière zone dans laquelle a Ă©tĂ© repĂ©rĂ© un groupe d’explorations de haut niveau portĂ© disparu depuis trois jours. Au vu de l’historique et du passif du groupe en question (la crème de la crème parmi les groupes d’explorations et de recherches d’antiquitĂ©s ainsi que de « zones reliquaires ») la situation est urgente : en effet, ils ont l’habitude d’envoyer des rapports d’étape Ă  chaque fin de journĂ©e et ce mĂŞme en situation tendue. Ă€ cela s’ajoute une autre recherche : celle d’un bourlingueur patentĂ©, explorateur Ă  ses heures perdues et Ă©tant qualifiĂ© par la plupart des gens l’ayant croisĂ© de « bâton qui marche ». Cette qualification quelque peu Ă©trange fait rĂ©fĂ©rence Ă  sa manière de marcher : contrairement Ă  la majoritĂ© des personnes sur la planète, il ne replie jamais ses genoux quand il se les place, laissant ses deux jambes droites tel un bâton.

Après une journĂ©e de marche intensive après avoir dĂ©passĂ© le tout premier refuge le groupe aperçu, au loin, un cairn. S’approchant du lieu ils virent quelque chose d’étonnant : la couleur du cairn en question. En effet, la plupart du temps ces derniers sont faits Ă  partir des pierres prĂ©levĂ©es sur zone et sont donc en gĂ©nĂ©ral de couleur grisâtre ; cependant, le petit amoncellement de pierres prĂ©sents devant leurs yeux est de couleur ocre.

« Cette couleur très spĂ©ciale des pierres, ne me dis pas que… ce serait lui ? » dit un des membres du groupe tandis que ses congĂ©nères observaient les alentours. Les deux mentors du groupe, rĂ©pondant positivement Ă  cette question, s’approchèrent de l’amoncellement de pierres et aperçurent quelque chose d’écrit en tout petit caractère : « MarchePierre, zone des Cagnes ». Le groupe comprit immĂ©diatement ce que cela signifiait, c’est-Ă -dire que le bourlingueur susmentionnĂ© Ă©tait bien passĂ© par lĂ  et leur indiquait la direction qu’il avait empruntĂ©e.

Reprenant promptement leur marche en direction de la zone des Cagnes et après avoir esquivĂ© un groupe de lynx prĂ©sents dans les parages ils arrivèrent Ă  promontoire rocheux oĂą ils dĂ©couvrirent une autre indication gravĂ©e sur une sorte de petit menhir : « zones des Cagnes, falaises de l’abus ».

Le groupe prit note de ces nouvelles indications, et, alors qu’ils cheminaient depuis bientôt 20 minutes de plus, ils aperçurent enfin une silhouette humaine à quelques centaines de mètres d’eux.

Une fois parvenus Ă  sa hauteur, ils comprirent qu’ils avaient fini par rattraper l’explorateur solitaire. Après ĂŞtre difficilement parvenu Ă  entamer le dialogue avec ce dernier du fait de son apparente timiditĂ© sociale le groupe envoya un rapport d’étape en direction de l’organisme de gestion des montagnes tout en finissant leur rapport par ces termes :

« Nous allons continuer les recherches pour le groupe principal car une piste très prometteuse semble être suivie par Arthur ».


Tandis que le groupe et Arthur continuaient en direction des falaises dites « de l’abus » certains membres du groupe tentèrent diverses interactions avec le jeune homme avec peu de rĂ©sultats ; en effet, ce dernier rejetait très poliment toute tentative d’approche et de discussion sans que les membres du groupe ne puissent rĂ©ellement dĂ©terminer le pourquoi de ce rejet. Après une heure de marche ils parvinrent Ă  un point de contact inattendu : une immense grotte semblant comme avoir Ă©tĂ© percĂ©e par des outils de haute technologie, ce qui Ă©tait impossible au vu des connaissances de l’endroit. Alors que le groupe se questionnait sur cet Ă©trange phĂ©nomène Arthur s’avança dans la grotte avec un bouclier et une lampe.

Le groupe le suivit promptement tout en Ă©tant extrĂŞmement surpris : comment une personne apparemment aussi timide pouvait s’engager de manière aussi volontariste dans une zone inconnue et sombre ?

Après quelques minutes de marche et de repérage des zones tout le groupe s’arrêta quand Arthur fit un signe du bras levé avec le poing refermé. Ce signal-là, connu d’absolument tous les groupes de sauvetages, signifiant un arrêt immédiat et un silence complet.

Avant mĂŞme qu’Arthur n’ait pu faire quoi que ce soit d’autre que de placer son large pavois devant lui et le groupe un coup de vent extrĂŞmement puissant et glacĂ© arriva en trombe par devant eux, tel un blizzard voir une mini-avalanche. Une fois ce coup de froid extrĂŞme passĂ© (et tandis qu’Arthur semble avancer tout en conservant son large bouclier devant lui) le groupe se remit pĂ©niblement de cette sensation qui Ă©tait une première pour lui malgrĂ© leurs longues annĂ©es d’expĂ©riences en haute montagne. Le jeune homme leur fait signe de se placer au plus près de lui derrière son large pavois tout en murmurant : « une vague de glace arrive de nouveau ». En effet, tout juste groupe s’était protĂ©gĂ© derrière le bouclier qu’un autre coup de vent gelĂ© arriva en plein devant le groupe.

Après cette péripétie totalement inattendue (sauf pour Arthur, visiblement) ils continuèrent en direction des falaises de l’abus, qu’ils atteignirent au bout de 20 minutes de marche supplémentaire.

Une fois parvenue sur zone, ils furent extrĂŞmement surpris : une multitude de traces humaines et non humaines Ă©taient prĂ©sentes sur zone, sans pour autant que les traces ne se chevauchent ni qu’il n’y ait de confusion entre elles.

Cela laissa le groupe ainsi qu’Arthur totalement perplexes. En effet, les créatures des hautes montagnes, extrêmement peu connues et documentées, ne sont pas connues pour apprécier plus que cela les êtres humains surtout quand ces derniers parviennent groupées à proximité d’elles.

Tandis que le groupe tentait d’échafauder des hypothèses et de trouver d’autres traces afin de voir oĂą Ă©taient parties les personnes Ă  secourir un grognement sourd et proche se fit entendre, accompagnĂ© par un chant d’oiseau très aigu. « Des oiseaux, ici ? Mais, c’est totalement illogique, non ? » murmura en tremblant un des jeunes membres du groupe.

Arthur, tout en semblant surveiller Ă©troitement la zone tout provenait les sons, rĂ©pondit avec la mĂŞme tonalitĂ© mais avec un air extrĂŞmement sĂ©rieux dans le regard : « Nous ne connaissons que peu la faune dans zone au-delĂ , mĂŞme moi qui ai l’habitude de m’y promener assez rĂ©gulièrement mais en ne sortant jamais les quelques sentiers battus. Nous pourrions potentiellement avoir affaire Ă  des cryptides, donc il nous faut redoubler de prudence Ă  partir de maintenant ». Les mentors du groupe de recherches acquiescèrent Ă  ses propos et tous se remirent en route en direction du nord est, car une multitude de traces de pas humaine convergeaient dans cette direction.


Il ne leur fallut que quelques minutes pour voir au loin une fumĂ©e bleuâtre s’élever dans le ciel ; cela ne pouvait signifier qu’une seule chose : des membres du groupe d’exploration sont enfin parvenus Ă  dĂ©clencher un signal d’alerte en toute sĂ©curitĂ©. La vue de ce signal poussa le groupe ainsi qu’Arthur Ă  augmenter considĂ©rablement leur allure.

Parvenant promptement sur zone après avoir esquivé un tantinet par miracle un éboulement rocheux venu apparemment d’une part ils virent une vingtaine de personnes visiblement frigorifiées et totalement perdues.

Après avoir entamĂ© les premiers soins les premières vĂ©rifications d’état de santĂ© du groupe d’explorations le groupe de sauvetages et Arthur apprirent quelque chose qui les laissa perplexe : des crĂ©atures que le groupe d’explorations avait en effet croisĂ© un peu plus bas dans la zone leur avait signifiĂ©, par des gestes extrĂŞmement significatifs, d’aller dans la zone dans laquelle ils sont actuellement.

Tandis qu’Arthur semblait chercher à comment formuler une question après s’être péniblement approché du chef du groupe d’exploration une des membres du groupe de sauvetages s’approcha de lui et lui demanda ce qu’il voulait.

« Je ne sais pas trop… ma question va paraĂ®tre bizarre… » dit-il, semblant très hĂ©sitant. La jeune femme lui dit alors qu’il pouvait Ă©crire sa question sur la feuille qu’elle lui tendait. Arthur la remercia et nota immĂ©diatement sa question : « Est-ce que les crĂ©atures que vous avez croisĂ©es avaient une sorte de tatouage sur les Ă©paules en forme de diamant brut ? ».

La jeune femme, Barnesse, pris le papier après s’être assurée qu’Arthur avait bien fini et tendit le papier au groupe d’exploration. Ce dernier expliqua au groupe ainsi qu’Arthur ce qu’il s’était passé et confirma que la plupart des créatures croisées portaient ce tatouage.

Après avoir pris note de cette étonnante information le groupe de sauvetages et Arthur escortèrent vers le groupe d’exploration en direction du refuge le plus proche.

Pendant le trajet Arthur remarqua que la jeune femme qui lui avait parlé, Barnesse, semblaient commencer à trembler à cause du froid. Sa très forte empathie naturelle outrepassant son usuelle timidité sociale il se rapprocha de cette dernière et lui proposa de la prendre dans ses bras grâce au dispositif de transport innovant qu’il avait sur lui. La jeune femme très surprise mais nullement timide accepta la proposition avec moi et se laissa placer sur une sorte de planche-lit transportable par devant soi.

Les deux groupes en voyant cela se mirent à rire, ce qui détendit quelque peu l’atmosphère qui restait tendue du fait des conditions de froid et de risques importants d’avalanche.




























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