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![]() ![]() Contraintes aléatoires Contraintes à sélectionner soi-même Testeur d'auxiliaire Situations aléatoires (défi de Schrödinger) Textes sans commentaires Générateur de situation/synopsis ![]() DĂ©fi d'Elinor (les contes de fĂ©es)
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Zandra-Chan![]() Spectacles![]() ![]() ![]() En quête de réponses(par Faucheuse)Éliane franchit le rideau d’eau et alluma sa lampe-torche. Comme elle s’y était attendu, le temple était resté à l’abandon. La jeune femme s’y connaissait peu en archéologie et n’aurait pas su dater les lieux, mais à en juger par la longueur qui avait poussé le long des murs, il avait plusieurs siècles. Chacun des pas de la jeune fille se répercutait en écho. La journaliste pouvait au moins se rassurer sur un point. Si quelqu’un ou quelque chose devait s’approcher d’elle, elle l’entendrait venir. C’est bien la seule chose qui la rassurait. Les pièces étaient étroites et la stabilité n’était pas assurée, à en juger par certains murs que le temps avait déjà fait s’effondrer. Certains couloirs n’étaient déjà plus accessibles. Éliane débuta son exploration. Au fond du premier couloir, l’obscurité était déjà totale. Elle ne voulait pas se fier qu’à sa lampe-torche pour voir. La journaliste ouvrit son sac à dos et en sortit une petite boîte percée de minuscules trous. Elle l’ouvrit sans hésiter et une petite bille bleue brillante s’éleva dans les airs et illumina aussitôt les environs. Cette électroluciole était bien la preuve que la magifaune pouvait être d’une formidable utilité. La créature élémentale semblait l’avoir complètement adoptée. Elle tournoyait lentement autour de la jeune femme, émettant une lueur qui rassurait Éliane. Au bout de plusieurs heures d’exploration, elle trouva enfin la pièce de sa quête. Les autres pièces avaient été vidées par des explorateurs avides, mais celle-ci n’avait pas été explorée. Les légendes racontaient que ceux qui s’y étaient aventuré périssaient tous. Même les plus vils des pirates avaient abandonné l’idée de la piller. Et si le tissu d’indices s’avérait correct, l’une des clés du nouveau monde reposait ici. Éliane entra, lentement. Contre le mur opposé à l’entrée, un cadran circulaire contenait ce qui semblait être des aiguilles. Elles ne tournaient pas, mais il semblait s’agir d’une horloge… Cela semblait impossible, et pourtant… La journaliste regarda toute la pièce avant d’y pénétrer plus avant. Un trou béant se trouvait dans l’un des coins. Un sifflement sourd s’en dégageait. Un serpent avait dû y élire domicile. Peut-être ne valait-il pas mieux être trop curieux. C’était impossible pour la journaliste qu’elle était. Elle s’approcha du trou. Le temple s’était affaissé dans une cavité en contrebas. C’est comme s’il avait été bâti au-dessus d’un gouffre. Lorsqu’elle éclaira le fond, elle vit un serpent grand comme un tronc d’arbre qui reposait en son sein. D’entre ses écailles, se dégageait des flammèches. C’était un élémentaire, c’était évident. Le plus curieux était sans doute qu’il était représenté sur l’horloge du fond. Était-ce un piège posé là par les bâtisseurs du temple ? Mais alors… même en supposant qu’ils se soient reproduits dans ces lieux et qu’ils soient restés pour le protéger… cela signifiait-il que la magifaune avait des siècles. Mais cela ne faisait que quatre ans qu’elle avait déferlé sur le monde. Cela n’avait aucun sens. Éliane s’approcha de l’horloge et regarda les aiguilles. Elle tenta de les faire tourner et entendit des cliquetis lorsqu’elle le faisait. Était-ce un mécanisme fait pour révéler un passage secret ? Il semblait que la journaliste ne le saurait pas. Le serpent était sorti de sa cachette et l’avait mordu. Elle tourna la lampe torche vers sa jambe qui gonflait déjà . Ses veines autour de la plaie se coloraient d’une teinte verdâtre. La jeune femme avait été empoisonnée par l’attaque et tomba au sol. Tandis que la créature se dressait, dominant Éliane de par sa longueur, elle vit l’électroluciole lancer un éclair étonnamment puissant au vu de la petite taille de l’animal. Le pyroserpent ne demanda pas son reste et recula pour retourner dans sa cachette. Mais la journaliste savait qu’être protégée de la sorte ne lui servirait à rien si le venin la tuait. Elle faiblissait à chacun des battements de son cœur et n’avait emporté aucun contrepoison. Elle se sentait idiote. Lucie avait voulu qu’elle prenne davantage que son barda d’escalade. Allait-elle bêtement mourir ici. Elle sortit son téléphone et envoya un message de détresse au reste de l’équipe, priant que les épais murs ne bloqueraient pas le signal émis. |