L'Académie de Lu





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Collaboration pour une pièce de théâtre


Absurdes inscriptions et histoire

(par RoninBlanc)
(Thème : tablette)



« Approche, approche », murmura Halter en direction d’un de ses compagnons d’exploration. Ce dernier se rapprocha à pas feutrés et, une fois arrivé à hauteur de son comparse d’exploration, vit ce pourquoi Halter l’avait appelé : une gigantesque fresque murale avec de grands dessins et d’étonnantes inscriptions. Regardant sur le côté droit, il découvrit une sorte de boîte cachée et encastrée dans le mur, ce qui est une pratique absolument anormale au vu de l’époque de ces ruines.

Ouvrant avec moultes précautions la boîte, Georges vit que cett*e dernière contenait toute une série de tablettes gravées. Hélant Halter afin qu’il voit sa découverte, Georges sortit avec délicatesse une des tablettes et commença à tenter d’en lire le contenu. Il plus rapidement constater qu’il était face à un mur (sic) : les multiples symboles présents sur l’objet étaient tous de nature inconnue, pour lui comme pour son compagnon Halter. Le duo décida de rappliquer rapidement en direction du camp de base, là où était resté le reste du groupe, afin d’analyser d’autres fragments des reliques découvertes récemment.

« Ces symboles, là, est-ce que tu crois que c’est…l’Interdit ? » demanda Georges, cela quoi son comparse ne répondait que par un mouvement de la main signifiant « silence ».


Tandis que le duo était en chemin en direction du camp de base, le reste de l’équipe étudiait deux artefacts assez étranges découverts dans les premières profondeurs : le premier artefact en question est une sorte de plaque peu épaisse muinie d’un verre et avec plusieurs trous de différentes natures tout autour des côtés. Le second artefact lui, n’évoquait ce moment absolument rien à ce groupe de jeunes archéologues chevronnés ; en effet, l’objet en question ressemble à s’y méprendre à une sorte de brique en moins large et en plus épais, à ceci près que, par rapport à une brique classique, l’objet semblait avoir comme une sorte de « prise » sur un des bords.

Plusieurs personnes de l’équipe se demandèrent alors s’il ne s’agissait pas ici de reliques provenant de « l’ignoble espèce ». À la mention de ce terme, tout le monde fut saisi d’un mouvement de recul, tant la simple mention de cette antique (et à présent quasiment disparue des divers amas galactiques) race provoquait le dégoût et la répulsion unanime.

Alors que le groupe allait commencer une discussion à ce propos malgré l’immense réticence, Georges et Halter arrivèrent, les bras chargés de reliques.


Une fois le récit de leurs trajets de leur découverte fait ils évoquèrent la gigantesque fresque (dont Georges avait pris plusieurs photos et réalisé quelques croquis) et commencèrent à déballer, sous les yeux envieux mais prudents de leurs compagnons de route, la lourde caisse contenant la grande série de tablettes.

Une fois cette dernière ouverte et les tablettes disposées sur une immense table de granite, le groupe put enfin s’atteler à l’analyse de ces reliques. Ils arrivèrent tous à la même conclusion que leurs deux comparses, c’est-à-dire que les caractères étaient pour eux totalement indéchiffrables, saufs deux d’entre eux : une sorte de tête souriant et une autre mimant apparemment le visage d’une personne.

Lorsque Halter et Georges firent, malgré leur réticence commune, mention de l’Interdit, la chef du groupe calma les ardeurs et les appréhensions du reste des archéologues en leur faisant rapidement part des découvertes réalisées de leur côté. Au bout d’une discussion d’une dizaine de minutes, l’entièreté du groupe se mis d’accord sur une chose : les ruines récemment découvertes appartenaient en effet à l’espèce bipède maudite.

Il fut décidé d’arrêter là l’exploration et de ramener toutes les reliques ainsi récoltées en direction du grand Reliquaire, en ayant bien entendu pas oublier d’alerter les autorités militaires, historiennes et politiques. Le groupe se dirigea en direction d’un gigantesque aéronef récemment acquis afin d’élargir leur possibilité d’exploration (malgré les multiples plates-formes de téléportation existants à travers les diverses planètes et mondes, il faut ensuite un moyen de transport adapté spécifique dans le monde sur lequel une expédition de recherche va être menée) et, juste avant de monter dans ce dernier, déposa collectivement une série de pierres plates devant leur point d’arrivée.

C’est un petit rituel que le groupe a très vite acquis au début de leur mission d’exploration afin non seulement de clôturer symboliquement la fin de leur mission sur zone mais aussi afin de possiblement signaler aux autres équipes qui pourraient passer par là (quel que soit la race ou l’espèce de ces dernières) que cette zone a déjà été explorée.


Une fois tout ce beau monde dans l’aéronef, direction la plate-forme téléportation à proximité d’une gigantesque chaîne de montagne dont la hauteur a été évaluée à 8849 m. Durant le voyage d’une trentaine de minutes le petit groupe se repose et en profite pour se sustenter quelque peu (en attendant le festin les attendant à leur retour sur la planète). Halter discute avec deux autres membres de l’expédition (deux femmes historiennes et biologistes) et leur pose une question apparemment anodine mais qui lui trottait dans la tête depuis pas mal de temps : « Concernant toute la série de reliques que nous avons pu recueillir ces dernières années, je remarque que nous ne sommes jamais tombés malades à cause d’une contamination extérieure, est-ce logique ou est-ce que vous et les unités médicales en aval avez assuré un suivi post expédition à chacun de nos retours d’exploration ?

Je me pose cette question surtout au regard des dernières reliques que nous venons de découvrir ainsi que de la zone en question, ne semblant pas pourtant porteuse de germes divers ou de sources de contamination potentielle ».

Les deux femmes répondent en lui expliquant la démarche qui a été retenue depuis un incident passé relativement inaperçu mais qui a fortement inquiété les autorités en charge des explorations. À la fin des explications, Halter prend des notes sur son carnet de bord et pose une dernière question apparemment anodine mais porteuse d’un sens extrêmement lourd, alors que tous ses autres compagnons exploration se sont approchés pour écouter la discussion : « Hélène, est-ce qu’il est arrivé à toi et à ton laboratoire, lors des divers tests de réalisés depuis l’implémentation de ce protocole, de découvrir des particules et des cellules appartenant à la sinistre bipédie ? »

Hélène regarde sa comparse, l’air un peu inquiète, puis se décide finalement à parler, soutenue par son amie historienne : « Cela ne nous a été confirmé que très récemment car les tests étaient extrêmement compliqués au vu des faibles échantillons que nous avons depuis la sinistre époque mais oui, nous avons bien réussi à découvrir et à extraire quelques cellules apparemment souches provenant de cette sinistre espèce à présent quasiment disparue ».

Une fois arrivée à la plate-forme téléportation, le groupe se déplace sur cette dernière est ainsi immédiatement déplacé en face du centre d’exploration et d’analyse des choses et des êtres vivants de l’antiquité (le CEACEVA). Après que tout ce beau monde ait donné les différents rapports de missions exploration, ils allèrent en direction du grand parc spécifiquement dédié pour le repos des groupes revenant d’expédition lointaine.


Après que tous et toutes furent installées confortablement dans ce magnifique parc aéré et doux une séance de repos collectif débuta. le plus jeune membre de ce groupe leva la main afin de poser une question qui apparemment le relais les lèvres depuis la découverte des artéfacts :

« Excusez-moi, mais je n’ai fait que peu d’études d’histoire et donc il y a quelque chose que je ne comprends pas à propos des reliques : de quelle espèce est-il question quand vous mentionnez l’espèce maudite, la sinistre bipédie ou encore, et j’espère que vous me pardonnerez d’utiliser ce mot ici, l’Interdit ? ».

Alors que le groupe semblait collectivement chercher à comment répondre en pesant ses mots, la chef du groupe mit les pieds dans le plat (comme à sa légendaire habitude) et et commença une leçon d’histoire, de pollution et de guerre en direction du jeune homme (et potentiellement à d’autres jeunes membres du groupe).

Elle termina l’entièreté de son récit par ces quelques mots (qu’elle prononça avec un air triste et sinistre dans le regard) : « pour être sûr que vous ayez bien compris, compagnon de route, l’espèce en question est l’espèce autrefois nommée Humains ».




























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