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Randonnée pédestre et anomalie mythique

(par RoninBlanc)
(Thème : chaussure)



« À la recherche du mythe dit « de l’homme aux chaussures hautes », un documentaire présenté par deux experts renommés en histoires étranges paranormales,

Pierre Pavillon et Émilie Écusson.


Par ce documentaire nous allons nous vous relater une histoire très surprenante se déroulant au niveau de la montagne des trois gorges.

Le point de départ de cette longue enquête est une série de témoignages de plusieurs dizaines de personnes, 43 pour être exact, toutes ayant pour point commun d’avoir été guidées et/ou sauvées par un mystérieux individu uniquement connu sous le terme de « l’homme aux chaussures hautes » car le seul point qu’ont retenues toutes ces personnes à propos de leur guide ou sauveteur et l’aspect totalement inhabituel des chaussures de marche qu’il portait.

En effet, tous les témoignages s’accordent à dire qu’ils portent des chaussures de marche très, sans pour autant que cela ne puisse être qualifié de bottes, ce qui est en soi une anomalie quant aux habitudes de marche et d’équipements pour les guides de haute montagne et les experts dans la confection de chaussures.


Nous avons dĂ©cidĂ© de dĂ©marrer notre enquĂŞte Ă  l’époque oĂą cet Ă©trange personne semble ĂŞtre la plus active, c’est-Ă -dire au dĂ©but de l’hiver. Cela est somme toute logique non seulement au vu des activitĂ©s qui lui sont prĂŞtĂ©es mais aussi au vu du caractère Ă©minemment difficile et dangereux de la zone. En l’occurrence, la montagne des trois gorges : pour les non-initiĂ©s cette zone montagneuse très ardue est cĂ©lèbre pour sa difficultĂ© auprès des spĂ©cialistes et sert en gĂ©nĂ©rale Ă  dĂ©courager les personnes de faible constitution de se lancer dans une carrière d’explorateur en haute montagne, très voire trop populaire depuis quelques annĂ©es au vu du regain pour l’exploration et le mystĂ©rieux engendrĂ© la dĂ©couverte de la citĂ© perdue de Dalgodary par un explorateur tout autant mystĂ©rieux que cette dĂ©couverte et dont personne n’est parvenu jusqu’à prĂ©sent Ă  dĂ©couvrir l’identitĂ©.

Peu de temps après notre arrivĂ©e au niveau de la station dite « du très large cou » (un clin d’œil Ă©vident au nom de la montagne) nous avons la chance de rencontrer trois personnes très rĂ©cemment guidĂ©es par l’étrange ĂŞtre Ă©tant le sujet de cette recherche ; nous Ă©tions alors le 3 dĂ©cembre 2037. Le rĂ©sultat de notre courte entrevue avec le trio a Ă©tĂ© bien plus profitable que ce que nous espĂ©rions de prime abord. En effet, pour une fois, l’homme aux hautes chaussures a visiblement parlĂ© bien plus qu’à son habitude mĂŞme s’il n’a rĂ©vĂ©lĂ© aucun Ă©lĂ©ment personnel pour nous permettre Ă  nous, journalistes et rĂ©alisateurs de documentaires, d’ouvrir la moindre piste quant Ă  son identitĂ©.

Nous avons pu cependant, grâce Ă  ces derniers tĂ©moignages et Ă  d’autres bien plus anciens, commencer Ă  cerner les potentiels mobiles quant Ă  l’action bienveillante de cette entitĂ© ; d’une part il est très clair que cette personne rĂ©alise tout cela dans un esprit authentiquement bienveillant, sans aucun dĂ©sir pĂ©cunier apparent et avec visiblement un motif très simple : porter assistance Ă  autrui, quelque-soit sa situation.

Au deuxième jour de notre présence au niveau du chalet de montagne nous sommes partis en expédition avec un groupe d’aventuriers chevronnés, une filiale du groupe principal, ordinairement surnommé « les baroudeurs de l’extrême » à l’entièreté de la population et de la presse (nous compris). Cela nous a quelque peu étonné, moi et mon comparse Pierre, car ce groupe où ses quatre autres filiales au travers du monde sont en général plus en activité autour des points chauds, dangereux et/ou fantastiques de par le monde, et non sur une histoire semblant quelque peu « paisible » et sans indication de caractère magique ou fantastique autour.

Après environ 2h30 de marche en direction d’un des sommets de la zone nous nous sommes arrêtés au niveau d’un des « points relais » très récemment découverts. Ces « points relais » semblent avoir été mis en place par l’être dont nous sommes à la recherche au vu des nombreuses traces de chaussures caractéristiques entourant toutes ces zones, ce qui semblait être une énième preuve de la volonté d’aide de cette entité.

Après 20 minutes de repos et de discussion nous sommes repartis en direction d’un des chemins les plus compliqués afin de potentiellement repérer l’homme aux chaussures hautes. En effet, mon comparse Pierre ainsi que quelques membres du groupe nous accompagnant ont évoqué l’idée que l’être que nous recherchons surveiller peut-être la montagne dans son intégralité ou alors, plus modestement, se contentait de suivre de loin un les groupements qu’il pouvait repérer.

En partant de ce dernier postulat, nous avons mis en place une sorte de surveillance passive de nos alentours. Pourquoi passive ? Car nous redoutons que le comportement induit par une observation active de notre part puisse interroger voire inquiĂ©ter ce la personne que nous cherchons Ă  identifier.

En effet, puisque cette personne ne semble pas Ă  mĂŞme de divulguer d’informations sur elle lors de ses diffĂ©rents sauvetages et guidages, cela peut signifier plusieurs choses quant Ă  sa nature psychologique :

soit cette entité le fait sciemment afin de rester au calme pour agir plus tranquillement du monde et continuer son action soit (et cette seconde option n’exclut pas la première) elle fait car ces motifs du véritable sont en fait d’une tout autre nature que ce que nous avons pu recueillir en témoignage jusqu’à présent (une sorte de faux bon samaritain).

En cours de chemin nous avons rencontré deux autres groupes qui revenaient du haut de la montagne et qui nous indiquent clairement avoir, je cite, « clairement senti qu’il était observé depuis qu’ils avaient dépassé le cairn indiquant les 2500 m ».

Nous avons continué notre parcours durant encore une dizaine de minutes jusqu’à arriver au point d’observation de la « Large vallée ».

Alors que nous prenions, le groupe et nous deux, divers clichés de la zone et des alentours, nous avons soudain tous remarqués que nous étions observés après avoir observé un envol étrange d’un groupe, sur une corniche en amont de là où nous étions.


(version non définitive)



























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