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Elinor![]() Spectacles![]() ![]() ![]() La Quête d’Espoir(par Faucheuse)La jeune reine arpentait lentement les souterrains obscurs, éclairé par la seule lueur d’une torche qu’elle brandissait en avant de sa main gauche. Son autre main tenait fermement une épée de keflyx, un métal solide et doré que l’on disait divin. C’était sa seule protection en cas d’attaque. Si ces tunnels étaient réputés abandonnés, rien ne prouvait qu’ils soient inhabités. La propagation en écho du moindre de ses pas rassurait toutefois Melia, qui y voyait au moins la maigre assurance de ne pas être prise par surprise.
Lorsqu’elle arriva à un embranchement, elle s’arrêta un court moment, jaugeant chacun des trois chemins qui se présentait à elle. De vieilles gravures lourdement effacées par le temps constellait les murs. Sans doute, avait-ce été autrefois des indications pour les locaux, mais même si Melia avait pu avoir des inscriptions complètes, il s’agissait d’une langue morte dont elle ne saisissait que quelques mots. On lui avait dit de suivre la voie des phénix, seul indice qui lui éviterait de tourner en rond, mais nulle part son regard ne trouvait représentation de l’animal. Mais elle avait un autre atout. Le keflyx attirait l’énergie éthérique. Avec un peu de chance…
Melia tendit son épée vers chacun des trois chemins. Une faible lueur s’échappa de l’arme lorsque sa lame passa devant celui de gauche. La jeune reine décida de l’emprunter. Après de longues minutes de marche, elle arriva devant une pièce, dont la porte en morceaux gisait au sol. Ses gonds semblaient avoir été dévoré. Qu’est-ce qui avait pu faire cela ? La torche de la jeune femme ne lui permettait pas de voir les murs de l’immense pièce. Elle avança prudemment, suivant les interstices entre les dalles qui recouvraient le sol, et s’approcha de l’objet de sa quête.
Un halo déchirait l’obscurité, au milieu de la grande salle. Lorsqu’elle put le voir, elle accéléra le pas. Source de la luminosité, une robe recouverte de plumes irisées. Melia en toucha le tissu. Elle semblait provenir directement de l’un des meilleurs tailleurs de la planète. Son tissu semblait neuf, comme si le temps n’avait aucune emprise sur celui-ci. Et derrière le vêtement, une écaille. Et de chaque côté de l’écaille, d’autres encore… Au-dessus de celle-ci, une gueule garnie de crocs. La jeune reine frémit. Un grondeur. Un démon de Safra, la déesse des âmes perdues. Capable de survivre plusieurs milliers d’années en ne se nourrissant que d’un peu de métal. Cela expliquait les gonds de la porte…
Mais l’appétit de la créature pour le fer ne la rendait pas inoffensive pour autant. D’autant plus que le keflyx de sa lame semblait attirer l’attention de la créature. Un coup de griffe lui fit lâcher sa torche. Elle esquiva de justesse un second, tandis que son sang souillait abondamment le sol. Sa vie ne tiendrait qu’à ses talents à l’épée. La jeune femme para une attaque, puis une seconde. Éclairée par la lumière émise par les plumes de la robe, elle commença à se battre pour sa vie. Avait-elle la moindre chance, elle en avait quelques doutes. La gueule du démon, qui faisait le double de sa taille s’approcha d’elle pour la dévorer. Melia passa sous la robe pour esquiver l’attaque. L’intuition la poussa à se relever comme pour enfiler la robe.
La créature s’arrêta net, comme figée par le temps. La torche
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