L'Académie de Lu





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Venin et temporalité

(par RoninBlanc)
(Thème : venin)



« Vite, vite, vite, il faut que je trouve ce foutu sĂ©rum ! » dit le commandant en chef de la base, en fouillant de manière anarchique (en compagnie de deux adjudants) dans l’immense rĂ©serve de la base militaire. Alors que le commandant et ses deux acolytes cherchent frĂ©nĂ©tiquement dans la zone, de l’autre cĂ´tĂ© de la base, dans l’hĂ´pital gĂ©nĂ©ral, cinq personnes sont au chevet de deux soldats apparemment grièvement atteints.

Le premier porte des traces de corruption plus ou moins généralisée sur le bas du corps tandis que le second a sur sa personne de très larges marques faisant penser qu’un empoisonnement très important est en train de se répandre. Pendant que les médecins et les infirmières s’occupent du mieux qu’ils peuvent des deux personnes grièvement touchées, plusieurs soldats étant alors au repos dans leur caserne sortent dans la grande cour principale et regarder en direction de la porte principale de la base militaire.

En effet, alors que le commandant en chef cherche le sĂ©rum pouvant permettre de stopper intĂ©gralement les effets nĂ©fastes sur les deux soldats, Ă  l’extĂ©rieur un petit groupement d’aventuriers de haut niveau est Ă  la recherche d’un objet très particulier : une horloge, et pas n’importe laquelle : cet objet est un objet que l’on peut qualifier de surnaturel en cela qu’il permet, lorsqu’une feuille avec des instructions est mise dans ce dernier, de manipuler le temps sur le ou les objets concernĂ©s par les Ă©crits ainsi posĂ©s dans l’horloge.


Une dizaine de minutes après que les soldats qui Ă©taient encore au repos aient rejoint leurs comparses Ă  l’extĂ©rieur et est commencĂ©e diverses petites activitĂ©s afin de se calmer l’esprit, un air de musique jouĂ© Ă  la flĂ»te put ĂŞtre entendu par toute la base, venant de l’Est ; cela voulait dire que le groupe d’aventuriers Ă©tait de retour ! Cependant (et cette crainte se voyait dans le regard des soldats dans la grande cour) cela ne signifiait pas automatiquement qu’ils avaient rĂ©ussi leur mission.

Tandis que le groupe d’aventuriers avançait au triple galop en direction de la base, du cĂ´tĂ© du commandant et de ses deux adjudants la situation n’était pas au beau fixe : les quelques traces de sĂ©rum qu’il avait pu finir par dĂ©nicher dans cet immense chaos Ă©taient tellement dĂ©tĂ©riorĂ©es par le temps que leur potentiel futur utilisation Ă©tait bien plus porteuse de risques que de solutions.

Le commandant, ayant entendu du bruit extérieur et des « hourras », se demandait bien ce qu’il se passait (le stress lui avait fait oublier la mission donnée aux aventuriers) et décida de remonter avec ses deux acolytes en dehors de cette zone de stockage profond qui sera décidément à revoir de fond en comble (sic). Une fois parvenu dans la petite allée menant à la grande cour, le trio vit deux soldats courir vers eux tout en faisant des gestes de victoire.

Une fois tous les soldats non blessés réunis dans la grande cour, les aventuriers racontèrent brièvement les conditions abracadabrantesques de leur découverte de l’objet puis étendirent très précautionneusement la grande horloge au commandant en chef qui s’en saisit tout aussi délicatement et partit en direction de la zone médicale, toujours accompagné de ses deux acolytes.

Une vingtaine de minutes plus tard, alors que les aventuriers se reposaient (voir étaient en train de carrément piquer un petit somme) dans la cour sous le regard amusé, tendre et reconnaissant des soldats toujours présents, un bruissement et des flashes lumineux purent être perçus provenant de la zone médicale.

Un jeune soldat dans la cour dit alors : « Cela veut dire qu’ils ont rĂ©ussi ! L’artefact amenĂ© par les aventuriers a totalement fait son Ĺ“uvre ! », ce Ă  quoi son comparse le plus proche lui tapa gentiment dans le dos en souriant, sourire qui fut apparemment communicatif : l’intĂ©gralitĂ© des personnes prĂ©sentes dans la cour (y compris les aventuriers Ă  prĂ©sent entièrement rĂ©veillĂ©s) se mit alors Ă  sourire.


Le commandant en chef sorti de la grande tour principale, accompagnĂ© par deux mĂ©decins et… les deux soldats complètement guĂ©ris !


Pendant que tout le monde dans la base fêtait le rétablissement intégral des deux combattants, un des aventuriers s’était mis à l’écart avec trois carnets en main. Il se servit d’entre afin de récapituler de grandes notes sur les événements récents et les envoya à travers de petits portails magiques en direction de ses contacts.

Sur le troisième et dernier carnet, porteur de note purement personnelle et pouvant ĂŞtre considĂ©rĂ© comme un journal de bord, il commença Ă  noter ceci :

« artéfact très étrange, réellement découvert dans cette abbaye totalement délabrée et hors du temps, cela m’a fortement fait penser aux SCP ». Alors qu’il allait continuer à écrire, une des aventurières du groupe le rejoignit, l’air préoccupé et lui demanda, réellement inquiète, si tout allait bien.




























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